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SOCIÉTÉ

L'actualité sociale de la semaine en RDC

Un confrère de la presse en dur, presse locale, vient de surcharger le gouvernement de Sylvestre Ilunga Ilunkamba sur sa passivité devant les gros dégâts et le lourd bilan humain enregistrés depuis octobre 2019 dans de monstres inondations et des furies du fleuve et ses affluents.

Ilunga Ilunkamba et deux de ses ministres ont opéré une descente éclaire lundi au quartier Grand monde, pour palper du doigt la réalité des désastres encourue par la Cité du fleuve, un coin huppé abritant la plupart d’anciens députés et ministres de la dernière mandature.

Et le média de clamer haut et fort dans ses colonnes sur l’indifférence de l’Exécutif face aux alertes données.  Le confrère s’est appesanti sur les sites qui auraient pu rester non aedificandi.

Malheureusement, peut-on lire dans ces colonnes, on a miroité à certains Congolais l’illusion d’une vie meilleure et les maisons ont alors été vendues à plusieurs milliers de dollars à de grosses légumes du pays.

A en croire la même source, maintenant que le gouvernement s’est rendu compte de l’évidence, l’ultime solution de cette inconséquence politique a germé du constat selon lequel le gouvernement est désormais appelé à envisager la délocalisation de toutes ces populations vers les endroits respectant les normes urbanistiques.

La présence du premier ministre Ilunga a suscité un débat sur l'habitat informel, qui dépasse, du reste, tout entendement. Kinshasa est l’une des rares capitales au monde dont l’image est ternie par la faiblesse des actions de l’Etat.

Il s'agit cependant de faire la part des choses entre, d'un côté, l'occupation des lieux inondables - dont l'habitat informel et mal loti n'est pas le seul responsable, puisque l'État lui-même n'hésite pas à occuper ces espaces - et, d'autre part, la lutte contre ce type d'habitat, qui pose notamment la question de savoir si l'État est en mesure de répondre aux besoins réels de logement.

Les responsabilités des uns et des autres sont partagées, insiste un élu de Mont-Amba sous le couvert de l’anonymat. "Si les citoyens sont responsables, les autorités le sont bien davantage : elles les ont laissés construire sur des espaces que l'on savait être un point de convergence des eaux en temps de pluie comme en période de crue.

Cela nous invite à prendre conscience devant d'autres dangers dus à la négligence, comme ces habitations de fortune, mal loties appartenant aux personnes dépourvues de moyens de lutte contre les débordements des eaux.

Pour le cas d’espèce, le site huppé est sous eau. Le constat est désolent pour la fameuse Cité du fleuve. Les rues sont inondées, les égouts, les fosses sceptiques débordent çà et là et les trottoirs s’affaissent, écrit ce quotidien.

Sylvestre Ilunga et ses deux ministres ne se sont arrêtés qu’au quartier Kingabwa-pêcheur qui jouxte la Cité du fleuve. Personne de sa délégation n’a osé attirer l’attention du chef du gouvernement sur les désastres que connaissent les restes des quartiers dévastés et endeuillés par les inondations, le long des berges de la commune de Limete.

De Kingabwa-Madrandele en passant par Ngwele jusqu’au quartier Ndanu avant d’atteindre les rivages de Ndjili dans la commune de Masina, les habitations à cédé place à la gadoue. Selon un responsable du port de Ngwele, les habitants les plus touchés n’ont jamais caché leur état de choc.

Tous ont déménagé des sites fragiles pour tenter de gagner d’autres lieux sans l’assistance ni la protection d’aucune autorité.

De ces entrefaites, c’est le gouvernement qui s’est vu particulièrement reprocher son manque d’attention et son inaction dans ces quartiers côtiers touchés par le déluge.

Le plus accablant a été certainement l'aveu-témoignage d’une victime du débordement des eaux. Les habitants se sont retrouvés sans abri et se battent maintenant  contre les maladies hydriques, à la merci des moustiques nuisibles et la faim.

Personne n’a encore été relogé, des femmes, des enfants et des personnes vulnérables ensembles, n'ont de vêtements que le strict nécessaire pour protéger leur intimité.

Aux fautes lourdes qui sont à l'origine du drame, il faut ajouter l’absence de secours. Tous les témoignages recueillis, y compris de quelques élus de Mont-Amba, ont insisté sur l'absence totale de secours depuis octobre à ces jours.

Le gouvernement vient de prendre conscience de la gravité de la situation qu'au bout de plusieurs semaines.

Le manque de secours laisse craindre l'apparition d'épidémies. L'État a mis un certain temps à ne jamais réagir efficacement, s’est désolée une dame dont l’enfant a été emporté le week-end dernier dans les torrents par les eaux de la rivière Ngwele.

Le ministre Pius Muabilu cité par le journal L’Avenir l’a d’ailleurs reconnu. " Cette situation est créée par nous-mêmes. Avec le changement climatique, si nous n’y prenons garde, nous risquons de perdre des quartiers entiers."

Raymond Okeseleke L.

 

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