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Aimé Kilolo Musamba, Jean-Jacques Mangenda Kabongo, Fidèle Babala Wandu et Narcisse Arido, tous poursuivis pour subornation des témoins dans le cadre de l’affaire Le Procureur c. Jean-Pierre Bemba restent en liberté provisoire. La Chambre de première instance VII de la Cour pénale internationale (CPI) a rendu cette décision lundi 17 août.

Selon Margot Tedesco, coordinatrice chargée de la sensibilisation de terrain de la CPI en RDC, cette liberté provisoire est cependant soumise à certaines conditions. Les quatre accusés sont notamment obligés de donner un préavis à la Cour de tout voyage depuis les lieux où ils résident actuellement, y compris la destination, leur contact, et la durée du voyage.

Les prévenus sont aussi tenus de :

Les avocats Aimé Kilolo et Jean-Jacques Mangenda, le député du MLC Fidèle Babala et le témoin Narcisse Arido sont accusés par la CPI de subornation de témoins dans l’affaire Procureur de la CPI contre Jean Pierre Bemba. Ils auraient, selon l’accusation, fabriqué des faux témoignages pour empêcher l’administration correcte de la justice.

En octobre 2014, ils avaient bénéficié d’une remise en liberté provisoire prononcée par la Chambre préliminaire II de la Cour. Mais cette décision avait été annulée par la chambre d’appel en mai dernier. La Chambre de première instance VII vient donc de confirmer la première sentence.

Jean-Pierre Bemba, également poursuivi dans le cadre de cette affaire, reste en détention dans le cadre d’une autre affaire, Le Procureur c. Jean-Pierre Bemba Gombo, concernant des crimes contre l'humanité prétendument commis en République centrafricaine par ses hommes alors qu’il était chef rebelle du Mouvement de Libération du Congo (MLC), transformé depuis en parti politique.

Le procès pour des atteintes présumées à l'administration de la justice dans le contexte de l’affaire Le Procureur c. Jean-Pierre Bemba Gombo doit s’ouvrir le 29 septembre prochain.

 

Avec Radio Okapi