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Le gouvernent central a décidé de geler le transfert aux provinces et Entités Territoriales Décentralisées (ETD) des recettes provenant de la rétrocession des 40% prévues pour assurer le fonctionnement et les investissements à la suite de la confusion qui règne dans les 21 provinces démembrées, indique une source du ministère du Budget.

Cette décision est motivée par l’absence des animateurs des institutions provinciales élues, à savoir le gouvernement provincial et l’assemblée provinciale dans la mesure où les anciens gouverneurs de provinces des entités démembrées ne sont plus autorisés à percevoir les recettes et à les affecter au fonctionnement et aux investissements en cette période.

Le gouvernement central va diligenter un audit pour faire l’état des lieux des finances des provinces en vue de connaître les affections des recettes provenant de la rétrocession et des recettes propres, étant donné que les entités issues des anciennes provinces ont décidé de bloquer les recettes mobilisées sans aucune instruction de l’autorité budgétaire.

Le rapport de la rétrocession consulté au ministère du Budget renseigne que pendant l’exercice 2014, avant le découpage territorial, le gouvernement central a rétrocédé pour les frais de fonctionnement au premier semestre, un montant de 7.224.804.005 de Franc congolais, pour la Ville de Kinshasa, 12.431.419.549 Fc pour le Katanga, 6.990.280.376 Fc pour la Province Orientale, 6.568.732.713 Fc pour la Province de l’Equateur, 7.427.283.055 Fc pour le Bas-Congo, etc.

Selon une source du ministère du Budget, depuis le démembrement des nouvelles provinces, les 21 provinces ne fournissent aucun renseignement sur les recettes mobilisées depuis l’entrée en vigueur de la loi de programmation du 28 février 2015.

ACP/Mat/May