« Le Général Delphin Kahimbi est mort par pendaison », titre à la Une L’AVENIR qui cite une enquête indépendante de la Monusco. Le confrère rapporte que suite à la disparition brusque du Général Delphin Kahimbi, chef d’Etat-major adjoint des FARDC chargé des renseignements militaires, le Président Félix Tshisekedi avait souhaité que les enquêtes soient rapidement menées afin de déterminer les circonstances exactes de sa mort. C’est ainsi que lors de la 24ème réunion du Conseil des ministres, Félix Tshisekedi a informé les membres dudit Conseil qu’il avait décidé de diligenter une enquête indépendante à l’initiative de la Monusco.
Cependant, d’après les éléments en sa possession, il s’avère qu’il s’agit d’une mort par pendaison. En tout état de cause, le vœu du chef de l’Etat est que toutes ces enquêtes se terminent rapidement afin de soulager la famille éplorée.
Sous le titre : « des questions sur l’enquête de la Monusco », FORUM DES AS se demande pourquoi brandir les résultats de la Monusco au risque de conditionner le travail de la justice militaire ? Tout en reconnaissant la compétence et l’expertise dont fait montre la Monusco, l’on se demande, cependant, pourquoi privilégier l’enquête menée par la Monusco, étant donné que celle-ci devrait verser le résultat auquel elle aboutirait à la structure officielle nationale. Il y va de la souveraineté nationale que tous n’ont de cesse de revendiquer, souligne le confrère.
Pour LE POTENTIEL, au regard de moult dérapages, Félix Tshisekedi devrait changer le fusil d’épaule. Mauvaise gestion, dysfonctionnement de la justice, déficit de communication, non-maîtrise de la gestion du cadre macro-économique…le chef de l’Etat peine à imprimer ses marques, plus d’une année après.
Va-t-il continuer à se mordre les doigts avec une équipe qui ne rassure pas ou va-t-il s’assumer, en nettoyant ses écuries, allant jusqu’à fouiner ailleurs des vertébrés capables de rentrer dans sa philosophie de gestion de la res publica ?
En un mot comme en mille, le président de la République devrait vite faire pour renouveler son équipe. Pour ce faire, estime LE POTENTIEL, il doit avoir le même courage qu’il a usé lorsqu’il a instruit la justice d’ouvrir des enquêtes sur la gestion des fonds de son programme d’urgence de 100 jours.
Au sujet justement de l’enquête sur les travaux de 100 jours, AFRICANEWS rapporte que Papy Niango dénonce un vice de procédure. « VPM Tunda menacé d’interpellation », affiche à la Une le confrère.
Ce journal renseigne que pour le député national Papy Niango, « C’est au Parquet près la Cour des comptes qu’il revient de mener cette enquête et non aux parquets généraux ». C’est en ces termes que l’élu de la ville de Bandundu a taclé le vice-Premier ministre et ministre de la Justice, Célestin Tunda.
Papy Niango affirme que « Ces parquets ne disposent d’aucun atout pour instruire techniquement en matière de contrôle des finances publiques ».
St Théodore Ngangu Ilenda
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