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Les catholiques ont été les premiers à lancer le mouvement de critiques ouvertes à l’égard du président hors mandat Joseph Kabila. Le clergé catholique, par la voix du cardinal Monsengwo, n’a pas hésité à brocarder celles et ceux qui dirigent le pays en les qualifiant de « médiocres » et en appelant à leur remplacement par des personnalités compétentes.

Ce 17 janvier, à l’occasion de la messe en mémoire de Laurent-Désiré Kabila, abattu en 2001, l’église protestante a emboîté le pas dans une homélie retransmise en direct à la télévision nationale et devant toute la grande famille du PPRD, le gouvernement, le clan Kabila et autres responsables politico-administratifs. Le pasteur François-David Ekofo a aussi dénoncé publiquement « l’absence d’un Etat de droit et l’abscence de gestion au Congo ».

Un appel, un de plus, en faveur du respect des accords signés par cette majorité.

Avec afrique.lalibre.be