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Le mandat de la mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC est prolongé de 9 mois à partir de ce 31 mars. Lors de son intervention après cette décision du Conseil de sécurité à New-York, le permanent de la RDC, l’ambassadeur Ignace Gata Mavita a exprimé le souhait du gouvernement, celui de fonder un espoir que le nouveau mandat de la mission onusienne en RDC va consacrer le couronnement des efforts déjà engagés pour ramener d’une manière durable la paix et la stabilité en RDC.

Le renouvellement du mandat de la MONUSCO pour 9 mois permettra au gouvernement de la RDC de prendre en mains ce dossier, de s’en imprégner et de pouvoir décider en toute connaissance de cause sur un certain nombre des questions qui nécessitent son avis, a déclaré Ignace Gata devant le conseil de sécurité. Aussi, a-t-il poursuivi, ce temps sera mis à profit pour préparer dans la sérénité le dialogue stratégique et la stratégie de sortie en douceur et sans heurts de la MONUSCO.

En effet, ce fin diplomate s’est réjoui du fait que la protection des civils soit la première priorité de la nouvelle Résolution. Ce qui selon lui, permettra à la mission onusienne de bénéficier des moyens nécessaire pour apporter un appui au gouvernement à qui revient la responsabilité de protéger les personnes et leurs biens sur l’ensemble du territoire national

La situation de la partie Est du pays et la souffrance qu’endurent les populations en proie aux exactions des différents groupes armés, les obligent de conjuguer des efforts et de combattre ensemble pour leur éradication et le rétablissement d’une paix durable dans cette partie du pays. Il a salué le consensus dégagé sur l’importance de DDR. D’après lui, ce programme peut contribuer à l’éradication des groupes armés si des moyens financiers suffisants sont disponibilisés, pour permettre une réintégration sociale réussie des combattants qui déposent les armes.

Abordant le point lié aux groupes armés qui sèment la désolation à l’Est, le diplomate congolais a indiqué que le gouvernement va demander au Conseil de sécurité, dans le cadre du comité des sanctions, d’inscrire les ADF sur la liste des groupes armés terroristes.

Ensuite, Ignace Gata a apprécié la reconnaissance par le CS des premières actions posées par le nouveau Président Félix-Antoine Tshisekedi en matière des droits de l’homme.

Toutefois, le représentant de la RDC aux Nations unies a fait deux observations. La première concerne le langage agréé qui revient dans plusieurs résolutions. Selon lui, ce concept est parfois dépassé et devait s’adapter aux circonstances et aux temps. La deuxième concerne la traduction de la résolution. Certains paragraphes en français ne semblent pas concorder avec la version originale en anglais, s’est-il inquiété.

Pour terminer, il a noté que le gouvernement reste engagé à poursuivre les actions prévues dans le programme du président concernant les questions de protection des enfants, de violences sexuelles, de la situation humanitaire. 

Mathy MUSAU / Forum des As