
*Selon des sources croisées, les tractations en vue de la formation du nouveau gouvernement sont très avancées. Au Front Commun pour le Congo, l’on affirme, en effet, que les choses seraient au stade de l’harmonisation des vues autour du profil du futur Premier Ministre. Au Cap pour le Changement, la plateforme ayant porté Félix Tshisekedi dans la course à la Présidentielle 2018, il ressort des informations glanées que, sauf imprévu, le nom de cet oiseau rare, de ce tout nouvel animateur du Gouvernement, serait connu incessamment. En attendant, Félix Tshisekedi consulte, ratisse large, fignole et maintient encore le suspense.
Plus de deux ans après, il dit avoir accompli toutes ses missions. Bruno Tshibala Nzenzhe, devenu Premier Ministre à la faveur de la signature de l’Accord du 31 décembre 2016, tel qu’officié et conclu sous les auspices de la CENCO, est prêt à rendre le tablier à son successeur.
Tout compte fait, il travaille d’arrache-pied et passe du temps, à résoudre les problèmes liés notamment, au fonctionnement de l’appareil de l’Etat, en vertu de ses prérogatives en tant que Premier Ministre.
Moral au zénith, Bruno Tshibala qui, au passage, balaie d’un revers de la main toutes les allégations tendant à accréditer la thèse d’une quelconque grogne à la Primature, apprête tout le nécessaire en vue de passer la main à son remplaçant, une fois nommé et investi.
Il n’en est rien, confie, à sa manière, M. Jean-Félix Kamanda, son Directeur de cabinet, tout en annonçant que le moment venu, la remise-reprise se fera normalement, dans la paix et la sérénité. Et qu’aucun agent, fut-il de mauvaise foi, ne serait tenté d’accuser gratuitement le Premier Ministre Bruno de n’avoir pas payé ceci ou cela, alors qu’il s’est acquitté, depuis son entrée en fonction, de toutes ses obligations, dans les limites par les lois de la République.
Concrètement, loin de tourner les pouces, il s’adonne aux urgences et inscrit son action dans la continuité, conformément à la vision découlant de la coalition FCC-CACH, portée par Joseph Kabila, le Président Honoraire et Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, l’actuel Président de la République investi, le 24 janvier 2019.
C’est dans cet esprit-là que le 7 avril dernier, lors d’une réception des Vice-Premiers Ministres, Ministres d’Etat, Ministres, Vice-Ministres ainsi que des membres des cabinets de son Gouvernement d’Union Nationale, Bruno Tshibala, paraphrasant le poète Lutumba Simaro, soutenait, à juste titre, que : ‘’Masuwa ekufaka, libongo etikalaka’’. Donc, ‘’les hommes passent mais, les institutions restent’’, dit-on.
Comme quoi, à l’heure H, lui qui, notoirement, déclare avoir brisé le cycle de la malédiction, en organisant les élections apaisées et sans la moindre effusion de sang, pour permettre à la RD. Congo de rejoindre le cercle très fermé des pays normaux où se réalisent les alternances dans la stabilité, réaffirme, en outre, que le compromis politique auquel sont parvenus le FCC et CACH constitue aujourd’hui, la seule voie royale du salut pour la construction de l’Etat de droit dans la paix et la concorde nationale.
D’ailleurs, lui et l’ensemble de son équipe seraient disposés à se ranger, comme un seul homme, derrière Félix Tshisekedi, pour relever, ensemble, le défi qu’impose le challenge de la reconstruction de la RD. Congo.
Dans cette édition, lisez et relisez Bruno Tshisekedi, dans ce qu’on peut qualifier de ‘’discours-bilan’’ du 7 avril 2019, s’il faut retenir, ici, l’essentiel de ce qu’il a fait pour ce pays, en ce laps de temps qu’aura duré son bail à l’Hôtel du Gouvernement.
LPM