
Les Congolais ont un jugement complexe sur l’action du Chef de l’État. Il y en a qui parlent d’un bilan mi-figue mi-raisin de la première année. Si tous s’accordent sur la gratuité de l’enseignement primaire comme succès, d’autres par contre s’apitoient sur le nombre « record » de ses voyages. Retour sur les retombées desdits voyages qui font jaser.
Dans une année, le Chef de l’État Félix Tshisekedi a réussi à ouvrir à la République démocratique du Congo (RDC) quelques portes jadis, lui étaient hermétiquement verrouillées. C’est la résultante de ses multiples voyages à travers le monde. Le Congo redevient normal et peut de nouveau accueillir des investisseurs de tous les horizons.
Pourtant il a hérité d’un pays isolé diplomatiquement du monde, aux dires de plusieurs analytiques politiques. Félix-Antoine a pris les commandes du pays dans un contexte d’isolationnisme absolu. L’Union européenne, les USA et les Institutions de Breton Wood avaient suspendu toute coopération de quelque nature que ce soit avec le Congo. Le climat avec les pays voisins étaient délétère et belliqueux. Entre temps, les tueries dans l’Est du pays allaient crescendo. Il faut vite agir en changeant de disque.
Urgemment il était était impérieux d’activer les mécanismes diplomatiques pour renouer avec les partenaires traditionnels. Tshisekedi opte pour le dialogue, inspiré par Albert EINSTEIN qui dit : » ceux qui ont le privilège de savoir ont le devoir d’agir « . Le Chef entame un long périple qui l’amène successivement dans 7 pays voisins sur les neuf qui environnent le pays de Lumumba. Il se rend en Europe et aux États-Unis, en Russie et Serbie, au Japon etc. Il opte ainsi se rendre sur le tapis vert avec les décideurs du monde.
Il est élu 2e Vice-président de l’Union africaine. Les nouvelles du nouveau Président de la RDC déferlent à travers le monde, tel une traînée de poudre.
Tous les pays veulent le recevoir chez eux. Un seul message est distillé à ses interlocuteurs qui lui réservent un accueil délirant : » Il est temps de faire la paix, gage de tout développement. Nous voulons des partenariats gagnant-gagnant « , répète-t-il aux partenaires.
Les résultats
Ses va et viens fructifient. Du coup, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale se montrent très réceptifs et acceptent de reprendre la coopération sans condition. Les retombées de telles démarches sont visibles. Tous les pays et Institutions visités promettent leur aide et décident de revenir au Congo en investisseurs. La conjugaison de tous ces efforts ont lieu sans Gouvernement, étant donné que les tractations entre le FCC et le CACH viraient à l’éternité.
Oui, la famille politique au pouvoir est obligée de coaliser avec celle de Joseph Kabila, majoritaire au Parlement. Cependant, ceux qui ne savent pas voir au-delà du rideau critiquent sans modestie les nombreux voyages de Tshisekedi, supputant qu’ils sont budgetivores et vendangent les caisses de l’Etat. Pourtant, les résultats de ces voyages sont légion. Le FMI accorde une enveloppe consistante non remboursable, les accords dans plusieurs domaines sont signés avec les pays où le fils d’Étienne Tshisekedi est passé.
Une juxtaposition est effective avec tous ceux qui, hier, toisaient le Congo Kinshasa. Beaucoup de diplomates se réjouissent que la Rdc aie trouvé un interlocuteur valable. Celui qui négocie la place de la RDC dans le concert des Nations.
Les avantages
Le Président n’est pas un simple touriste, étant donné qu’il a déjà à plusieurs fois sillonné le monde et conversé avec les décideurs, alors qu’il n’était que Secrétaire national aux relations extérieures de l’Udps, son Parti politique.
Partout, le Chef plaide pour la mutualisation, échange d’informations et des renseignements pour sécuriser les frontières avec les pays voisins et éradiquer tous les groupes armés qui tuent, égorgent, violent, volent et exploitent impunément les richesses du pays.
Dans une année de règne de Félix Tshisekedi, les relations bilatérales et multilatérales se sont notablement améliorées. Plusieurs investisseurs européens, américains, africains et asiatiques se bousculent au portail du pays de Laurent-Désiré Kabila. La guerre dans l’Est a baissé d’intensité.
Dans les jours à venir, beaucoup d’entreprises seront installées à Kinshasa et en provinces, les emplois seront créés et la paix retrouvée sur toute l’étendue du territoire national. Voilà de quelle manière les nombreux voyages de Fatshi paient. Au Premier Ministre et à la Ministre des affaires étrangères de maintenir la flamme allumée pour mériter d’avantage de la confiance des partenaires. » Les retombées des voyages du Chef profiteront a tout Congolais, nonobstant sa couleur politique « , martèle Mwassa Kinkondi, Directeur d’une école à Kinshasa.
Édo Bamu / le potentiel