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Le Conseil national de suivi de l’accord et du processus électoral (CNSA) que préside Joseph Olenghankoy entend jouer sa partition, conformément aux textes qui le régit afin d’apporter la paix en RDC.

C’est dans ce contexte qu’au cours de sa plénière du mardi 20 octobre, cette institution d’appui à la démocratie a appelé au rapprochement et au dialogue entre les parties prenantes tenant compte de la situation politique du pays.

A cet effet, il sied de noter que la tension qui s’observe entre différents états-majors des partis membres de la coalition au pouvoir CACH-FCC qui ne partage pas le même entendement sur la prestation de serment prévue ce mercredi 21 octobre 2020, de trois nouveaux juges nommés à la Cour constitutionnelle par le président de la République.

Alors que mardi 20 octobre, les présidents des deux Chambres du Parlement ont décliné leur participation à cette cérémonie à travers un communiqué conjoint, entraînant dans leur rébellion les députés et sénateurs FCC, le protocole de la présidence de la République n’a pas émis un communiqué contraire. Ce qui laisse sous-entendre que la cérémonie est donc maintenue à 11heures au Palais du peuple.

D’autre part,  au cours de l’assemblée plénière du CNSA, il a également été évoqué « la campagne de dénigrement orchestrée à l’égard du CNSA sur un prétendu détournement de fonds », a fait observer le rapporteur de cette institution, Valentin Vangi.

Le CNSA dénonce donc cette campagne « concoctée et orchestrée par certaines personnes malintentionnées ».

« C’est pourquoi, en date du 13 juin 2020, par le truchement de son avocat-conseil, le CNSA avait déposé une plainte pour imputation dommageable et dénonciation calomnieuse à l’office du procureur général près la Cour d’appel de Kinshasa/Matete ; laquelle plainte avait été confirmée le 4 juillet de l’année en cours par son président », a indiqué le rapporteur du CNSA.

Par ailleurs, a poursuivi Valentin Vangi, «étant donné que le dossier de la plainte du CNSA est en instruction devant la justice, il est, de sa part, inapproprié et malsain de faire un quelconque commentaire sur cette affaire », conclut un document remis à la presse à l’issue de la plénière.

Joyce Kalala / le potemtiel