Les violons ne s’accordent toujours pas entre la majorité au pouvoir et l’opposition autour de l’examen de la loi électorale en cours à l’Assemblée nationale. Si le FCC de Joseph Kabila boycotte ces séances, LAMUKA annonce carrément des « manifestations d’envergure » pour obtenir le consensus.
Dans une déclaration faite, le 22 avril 2022, au Palais du peuple, à Kinshasa, les députés nationaux de la plateforme d’opposition LAMUKA ont dénoncé le comportement « irresponsable » du président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso Nkodia et des députés de l’Union sacrée au sujet de la proposition de loi électorale en cours d’examen à la chambre basse du Parlement.
« Le consensus recherché par LAMUKA n’est pas synonyme de partager le pouvoir. Non. Il s’agit de mettre tous d’accord sur les règles d’arbitrage des élections de 2023 de manière à offrir à notre peuple des élections crédibles, impartiales et apaisées », a expliqué Ados Ndombasi, député de LAMUKA qui a lu la déclaration.
Pour mettre toutes les parties d’accord sur les réformes à apporter, les députés LAMUKA réitèrent leur appel au bon sens pour un consensus « impératif » autour de la loi électorale.
Face au refus de ce consensus par la majorité au pouvoir, ces élus de LAMUKA appellent à des manifestations d’envergure à partir de la semaine prochaine. « Nous, députés LAMUKA, prenons le peuple et la communauté internationale à témoin sur le danger qui menace désormais le pays et suite au comportement irresponsable de monsieur Mboso et des députés corrompus de l’Union sacrée. Appelons notre peuple à se mobiliser pour des actions et manifestations d’envergure que le bloc patriotique va organiser à partir de la semaine prochaine », a déclaré Ados Ndombasi.
Il sied de rappeler que depuis le début de l’examen de cette proposition de loi électorale, les députés du Font commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila ne prennent pas part à ces travaux. Ils exigent, eux aussi, un consensus sur cette question. Des militants de l’ECIDé, parti de Martin Fayulu, qui ont tenté de faire un sit-in, vendredi, aux abords du Palais du peuple pour exiger le consensus, ont été violement réprimés par la police.
Dido Nsapu / digitalcongo.net
« Le consensus recherché par LAMUKA n’est pas synonyme de partager le pouvoir. Non. Il s’agit de mettre tous d’accord sur les règles d’arbitrage des élections de 2023 de manière à offrir à notre peuple des élections crédibles, impartiales et apaisées », a expliqué Ados Ndombasi, député de LAMUKA qui a lu la déclaration.
Pour mettre toutes les parties d’accord sur les réformes à apporter, les députés LAMUKA réitèrent leur appel au bon sens pour un consensus « impératif » autour de la loi électorale.
Face au refus de ce consensus par la majorité au pouvoir, ces élus de LAMUKA appellent à des manifestations d’envergure à partir de la semaine prochaine. « Nous, députés LAMUKA, prenons le peuple et la communauté internationale à témoin sur le danger qui menace désormais le pays et suite au comportement irresponsable de monsieur Mboso et des députés corrompus de l’Union sacrée. Appelons notre peuple à se mobiliser pour des actions et manifestations d’envergure que le bloc patriotique va organiser à partir de la semaine prochaine », a déclaré Ados Ndombasi.
Il sied de rappeler que depuis le début de l’examen de cette proposition de loi électorale, les députés du Font commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila ne prennent pas part à ces travaux. Ils exigent, eux aussi, un consensus sur cette question. Des militants de l’ECIDé, parti de Martin Fayulu, qui ont tenté de faire un sit-in, vendredi, aux abords du Palais du peuple pour exiger le consensus, ont été violement réprimés par la police.
Dido Nsapu / digitalcongo.net