Un couvre-feu décrété depuis lundi 3 octobre 2022, de 22 heures locales à l’aube dans le territoire de Bulungu, en province du Kwilu, est entré en vigueur pour sécuriser les populations des éventuelles incursions des assaillants signalés à Bagata.
Cette autorité politico-administrative a levé cette option pour sécuriser ses administrés, en cette période d’insécurité due à la tension qui règne dans le grand Bandundu, en témoigne Radio Okapi.
Ce climat d’insécurité est parti d’un conflit entre les Teke et les Yaka dans le territoire de Kwamouth (Mai-Ndombe)
Bernardin Mwankimi motive sa décision par la dernière incursion des assaillants au territoire voisin de Bagata.
« Nous avons pris cette mesure, par-rapport à l’insécurité qui gangrène partout, surtout la situation qui prévaut au territoire de Kwamouth, au Maï-Ndombe et ce qui s’est passé à Bagata. C’est pourquoi, en tant que chef, il faut prévenir et sécuriser la population. Nous avons décidé que la police puisse faire des patrouilles pendant la nuit », a-t-il dit.
Il a en outre interdit aux mineurs de circuler au-delà de 20 heures.
L’administrateur du territoire de Bulungu a par ailleurs démenti la présence des personnes armées non autrement identifiées aux alentours de son entité :
« Jusque-là, aucune personne identifiée comme telle n’a été trouvée par la police sur place ».
Toutefois, il a appelé sa population au calme, à la vigilance et également à dénoncer tout mouvement suspect.
Raymond Okeseleke / MMC
Ce climat d’insécurité est parti d’un conflit entre les Teke et les Yaka dans le territoire de Kwamouth (Mai-Ndombe)
Bernardin Mwankimi motive sa décision par la dernière incursion des assaillants au territoire voisin de Bagata.
« Nous avons pris cette mesure, par-rapport à l’insécurité qui gangrène partout, surtout la situation qui prévaut au territoire de Kwamouth, au Maï-Ndombe et ce qui s’est passé à Bagata. C’est pourquoi, en tant que chef, il faut prévenir et sécuriser la population. Nous avons décidé que la police puisse faire des patrouilles pendant la nuit », a-t-il dit.
Il a en outre interdit aux mineurs de circuler au-delà de 20 heures.
L’administrateur du territoire de Bulungu a par ailleurs démenti la présence des personnes armées non autrement identifiées aux alentours de son entité :
« Jusque-là, aucune personne identifiée comme telle n’a été trouvée par la police sur place ».
Toutefois, il a appelé sa population au calme, à la vigilance et également à dénoncer tout mouvement suspect.
Raymond Okeseleke / MMC