
La ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Rose Mutombo, a eu une séance de travail le 4 avril 2022 avec le ministre provincial de la Justice du Kongo Central.
Patrick Yala a exposé le problème de la situation carcérale, de la ration, du désengorgement des prisons et de la situation administrative des agents et cadres du ministère provincial de la Justice de la province.
Le ministre provincial de la Justice du Kongo Central dit qu'il a hérité une situation chaotique. Il y a des détenus qui ont passé plusieurs semaines ou mois sans être présentés devant leurs juges naturels.
La ministre d’Etat, ministre de la Justice a présenté à son interlocuteur la répartition des fonds alloués à chaque prison. Elle a eu à décanter la situation mais le problème se pose au niveau de l’administration de la Justice de la province du Kongo Central.
Les 8 prisons de la province du Kongo Central, à l’exception du Centre de Détention de Luzumu, se trouvent dans un état de délabrement très avancées. Elles ont toutes été construites à l’époque coloniale et leurs bâtiments ont vieilli.
La Prison Centrale de Boma n’a plus de clôture de séparation entre les détenus hommes et femmes. Cela a créé une promiscuité dans la cour de l’enceinte de la prison.
« Il y a risque élevé de viol de telle sorte qu’une femme détenue se retrouvait grosse. Nous ne sommes plus dans les normes. Nous devrions sécuriser les dames en séparant les pavillons pour hommes, pour dames et pour enfants. Les mineurs sont mélangés avec les majeurs. La surpopulation carcérale se pose avec acuité dans toutes les prisons du Kongo Central », déplore le directeur de cabinet du ministre provincial de la Justice, Franck Mpasi Ndombasi.
« Le nombre de détenus est supérieur par rapport à la capacité d’accueil. La Prison Centrale de Matadi a une capacité d’accueil de 150 détenus. Voilà, nous sommes à 560 détenus. La Prison Centrale de Boma a une capacité de est 150 détenus mais ils sont à ce jour environ de 200. C’est une situation plus ou moins générale à l’exception de la Prison de Luozi qui n’a pas assez de détenus », poursuit-il.
« Il a estimé qu’il y a lieu d’interpeller les magistrats du parquet parce que la plupart des détenus sont sous mandat d’arrêt provisoire. En réalité, ceux qui sont dans les centres pénitentiaires, c’est beaucoup plus les personnes qui viennent du parquet. Les condamnés sont moins nombreux. Les magistrats du parquet sont devenus un corps répressif. Nous avons des détenus qui sont en prisons pour des faits civils et qui n’ont rien avoir avec le pénal », a ajouté Franck Mpasi Ndombasi.
Prise en charge alimentaire et soins médicaux
En outre, les soins médicaux sont un casse-tête pour toutes les prisons de la province du Kongo Central. Dans certaines prisons, les détenus sont nourris deux fois la semaine. Et pourtant la loi dit que les prisonniers ont droit à trois repas par jour.
Gisèle Tshijuka /digitalcongo.net
Le ministre provincial de la Justice du Kongo Central dit qu'il a hérité une situation chaotique. Il y a des détenus qui ont passé plusieurs semaines ou mois sans être présentés devant leurs juges naturels.
La ministre d’Etat, ministre de la Justice a présenté à son interlocuteur la répartition des fonds alloués à chaque prison. Elle a eu à décanter la situation mais le problème se pose au niveau de l’administration de la Justice de la province du Kongo Central.
Les 8 prisons de la province du Kongo Central, à l’exception du Centre de Détention de Luzumu, se trouvent dans un état de délabrement très avancées. Elles ont toutes été construites à l’époque coloniale et leurs bâtiments ont vieilli.
La Prison Centrale de Boma n’a plus de clôture de séparation entre les détenus hommes et femmes. Cela a créé une promiscuité dans la cour de l’enceinte de la prison.
« Il y a risque élevé de viol de telle sorte qu’une femme détenue se retrouvait grosse. Nous ne sommes plus dans les normes. Nous devrions sécuriser les dames en séparant les pavillons pour hommes, pour dames et pour enfants. Les mineurs sont mélangés avec les majeurs. La surpopulation carcérale se pose avec acuité dans toutes les prisons du Kongo Central », déplore le directeur de cabinet du ministre provincial de la Justice, Franck Mpasi Ndombasi.
« Le nombre de détenus est supérieur par rapport à la capacité d’accueil. La Prison Centrale de Matadi a une capacité d’accueil de 150 détenus. Voilà, nous sommes à 560 détenus. La Prison Centrale de Boma a une capacité de est 150 détenus mais ils sont à ce jour environ de 200. C’est une situation plus ou moins générale à l’exception de la Prison de Luozi qui n’a pas assez de détenus », poursuit-il.
« Il a estimé qu’il y a lieu d’interpeller les magistrats du parquet parce que la plupart des détenus sont sous mandat d’arrêt provisoire. En réalité, ceux qui sont dans les centres pénitentiaires, c’est beaucoup plus les personnes qui viennent du parquet. Les condamnés sont moins nombreux. Les magistrats du parquet sont devenus un corps répressif. Nous avons des détenus qui sont en prisons pour des faits civils et qui n’ont rien avoir avec le pénal », a ajouté Franck Mpasi Ndombasi.
Prise en charge alimentaire et soins médicaux
En outre, les soins médicaux sont un casse-tête pour toutes les prisons de la province du Kongo Central. Dans certaines prisons, les détenus sont nourris deux fois la semaine. Et pourtant la loi dit que les prisonniers ont droit à trois repas par jour.
Gisèle Tshijuka /digitalcongo.net