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ASIE / Moyen-Orient

L'actualité de la semaine en Asie

Une nouvelle fois, le dirigeant républicain est confronté au dilemme qui traverse son mandat : sa détermination à projeter - tweets guerriers à l’appui - l’image d’un président fort, et sa volonté, maintes fois répétée en campagne, de tourner la page de l’implication militaire américaine au Moyen-Orient, trop coûteuse à ses yeux.

Il y a trois mois, il avait renoncé, « 10 minutes avant la frappe », pour, selon ses dires, éviter une décision disproportionnée après l’attaque visant un drone dans laquelle aucun Américain n’avait perdu la vie.

Ce week-end, le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a ouvertement accusé l’Iran et M. Trump a assuré que les États-Unis étaient « prêts à riposter », reprenant la même expression utilisée en juin. Plus prudent que le chef de la diplomatie, le président américain a cependant semblé vouloir gagner du temps en disant attendre des « vérifications » et s’en remettant au jugement de Riyad.

La question de la responsabilité de Téhéran dans l’attaque qui a provoqué des incendies dans deux installations pétrolières du groupe Aramco est pour l’heure au cœur des débats. La République islamique a qualifié d’« insensées » les accusations de M. Pompeo la visant.

Le locataire de la Maison-Blanche souffle le chaud et le froid sur le dossier iranien, suscitant des interrogations sur sa stratégie sur ce dossier sensible.

Ses atermoiements sur un éventuel face-à-face avec son homologue iranien Hassan Rohani la semaine prochaine à New York en marge de l’Assemblée générale de l’ONU sont, à cet égard, révélateurs.

Tout au long de la semaine passée, il a alimenté l’idée d’une telle rencontre, laissant même entendre qu’une levée partielle des sanctions réclamée par Téhéran, n’était désormais plus taboue.

Dimanche, d’un tweet, revirement spectaculaire : « Les Fake News disent que je suis prêt à une rencontre avec l’Iran ‘sans condition’. C’est inexact (comme toujours !) » .

Or, les déclarations récentes de ses plus proches collaborateurs sont en contradiction frontale. « Le président l’a dit clairement, il est prêt à une rencontre sans condition préalable », a répété il y a quelques jours le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin. 

« Pas d’objectifs clairs sur l’Iran » 

« Nous avons non seulement le flou de la guerre au Moyen-Orient concernant les attaques contre des installations pétrolières saoudiennes, mais aussi le flou de la politique étrangère concernant les États-Unis », s’alarme Richard Haass, président du Council on Foreign Relations. 

« Le président accuse l’Iran sans preuve, dément être prêt à des discussions sans condition et n’a toujours pas d’objectifs clairs sur l’Iran », déplore-t-il. 

Après des mois de vives tensions entre Washington et Téhéran, Donald Trump passera-t-il à l’acte au risque que l’escalade verbale laisse place à une escalade militaire ? 

À l’inverse, décidera-t-il, après avoir de nouveau eu recours à des propos menaçants dont il est coutumier, de choisir la voie de la diplomatie, quelques jours après le départ de son conseiller John Bolton connu pour ses positions va-t-en-guerre ? 

L’équation est compliquée pour le milliardaire républicain qui a toujours moqué l’indécision de son prédécesseur démocrate. 

À plusieurs reprises, M. Trump a affirmé que « le désastre syrien » serait terminé si Barack Obama avait fait respecter, en 2013, la ligne rouge qu’il avait lui-même tracée. Après avoir annoncé que les États-Unis étaient prêts à frapper des cibles du régime syrien après une attaque à l’arme chimique, il avait, à la stupeur générale, fait machine arrière. 

Pour Ben Rhodes, ancien proche conseiller de Barack Obama, la séquence des dernières 48 heures montre d’abord que la stratégie de Donald Trump sur l’Iran-retrait de l’accord sur le nucléaire, « chèque en blanc aux Saoudiens pour leur guerre au Yémen » et « empilements de sanctions et de menaces » -est un échec.  

« La politique catastrophique de Trump nous a placé, de manière prévisible, au bord d’une guerre encore plus vaste », a-t-il déploré dans un tweet, mettant en garde contre une intervention militaire américaine aux conséquences imprévisibles. 

La Presse

 

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