En Irak, des affrontements ont eu lieu ce vendredi entre des forces de sécurité irakiennes et des groupes paramilitaires pro-Iran à Bagdad qui ont tenté d'entrer ce vendredi dans le quartier ultra sécurisé de la capitale où se trouvent les institutions politiques.
Des affrontements inquiétants, mais prévisibles car depuis l'annonce des résultats préliminaires des législatives, ces paramilitaires des Forces de mobilisation populaire sont en colère. Leur aile politique a perdu près de la moitié de ses sièges au Parlement. Alors une partie de ces factions manifeste maintenant depuis trois semaines à proximité du quartier politique et diplomatique de Bagdad pour demander un recomptage des voix et crier à la fraude électorale.
Menace d'une réponse militaire
Certains des dirigeants de ces groupes armés ont même menacé d'une réponse militaire. Et ce vendredi, ils ont manifestement perdu patience, prenant d'assaut cette zone de pouvoir, en lançant de larges pierres sur les forces de sécurité qui ont répliqué par des charges et des tirs en direction du ciel.
Une escalade qui fait craindre le pire en Irak. Ces groupes armés sont très puissants dans le pays, et même s'ils sont intégrés à l'appareil sécuritaire irakien, une partie échappe au contrôle de l'État. Une confrontation armée à proprement parlé n'a pas eu lieu ce vendredi à Bagdad, mais cette possibilité n'est pas à exclure dans le pays à l'avenir.
RFI
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