Après la signature mardi 14 octobre à Doha du mécanisme conjoint de vérification du cessez-le-feu entre le gouvernement congolais et le groupe politico-militaire AFC/M23, les discussions se poursuivent dans la capitale qatarienne. Encore une étape avant d’entrer dans le vif du processus de paix : l’ouverture du dialogue sur les causes profondes du conflit.
Un mois après la signature du mécanisme prévu à cet effet, rien ne s’est encore passé sur le terrain, alors que c’est sans doute la tâche la plus difficile dans cette étape des préalables : l’échange des prisonniers.
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), chargé de jouer le rôle d’intermédiaire neutre pour l’identification, la vérification et la libération sécurisée des détenus des deux camps, attend toujours que les deux parties s’accordent. « C’est un marathon, pas un sprint », a prévenu le CICR.
Plusieurs questions restent en suspens : les listes doivent être finalisées, les prisonniers localisés, et certaines questions juridiques doivent encore être tranchées.
Des réunions de travail se tiennent actuellement à Doha entre les deux délégations. Selon nos informations, elles devraient se poursuivre encore une dizaine de jours.
Sur le plan diplomatique, l’optimisme est prudent. Le Qatar, les États-Unis et l’Union africaine suivent de près ces discussions et exercent une pression sur les deux camps pour avancer dans ce processus délicat, qui doit aboutir à un accord complémentaire à celui signé entre Kinshasa et Kigali le 27 juin à Washington.
rfi
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