
Deux sujets congolais, agissant pour le compte de la Société Mino Congo, sont tombés dans les filets des services du conseiller spécial Luzolo Bambi.
En République démocratique du Congo, le combat contre la corruption n’est pas un slogan creux. C’est une réalité que l’Etat tend à traduire dans les faits.
En nommant à ses cotés un Conseiller spécial chargé de la bonne gouvernance, de la lutte contre la corruption, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, en la personne du professeur Luzolo Bambi Lessa, le chef de l’ Etat, Joseph Kabila Kabange, a envoyé un message fort à la nation et à ceux qui ont choisi la Rdc comme résidence. Certains n’ont pas mesuré la vraie portée.
Par ce temps de fortes tensions politiques, couplée à la fièvre électorale qui a gagné les esprits, les services du Conseiller spécial en charge de lutte contre la corruption se sont déployés pour dénicher ceux qui excellent en ces pratiques.
Selon un communiqué diffusé hier soir sur les antennes de radio Top Congo ; émettant à Kinshasa, les services du professeur Luzolo sont tombés sur deux compatriotes pour tentative de corruption des membres du cabinet du Conseiller spécial en charge de lutte contre la corruption pour un montant de plus de 150.000 USD.
Parmi les deux sujets qui sont tombés dans les filets des services du professeur Luzolo, la source indique qu’il y a un avocat du barreau de Kinshasa/Gombe et le directeur administratif de Mino Congo, une minoterie opérant a Kinshasa.
Le communiqué repris sur les antennes de Top Congo relève que le principal intéressé, en l’occurrence le patron de Mino Congo, fait l’objet d’une enquête pour « fraude fiscale et fuite dis capitaux d’une valeur de plus de 150 millions USD ».
Dans le même communiqué, les services du Conseiller spécial en charge de lutte contre la corruption rappelle que « toute personne concernée par des crimes économiques seront rattrapées tôt ou tard par la justice pénale quelles que soient leurs qualités, officielles ou non ».
L’arrestation de ces deux personnes pour tentative de corruption vient sonner le glas d’un fléau, c’est-à-dire la corruption, qui a pratiquement gangrené l’ensemble de la société congolaise.
En RDC, la corruption s’est presqu’institutionnalisée, entretenue par la vague d’impunité qui bat son plein au pays.
En se saisissant de ces compatriotes, sans doute agissant pour le compte de la société Mino Congo, le cabinet du, Conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de lutte contre la corruption se prépare à dérouter son rouleau compresseur, prêt à tout broyer sur son passage.
Veiller à la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption, l’enrichissement illicite et le blanchiment des capitaux en RDC ont été les principales missions au professeur Luzolo.
Dans un message a la nation, en octobre 2013 devant le Parlement réuni en congrès, le chef de l’Etat avait clairement présenté l’urgence de lutter contre la corruption. « Quels que soient les efforts sur le plan du développement, notre économie ne saurait atteindre sa vitesse de croisière dans une ambiance de corruption, de détournement des deniers publics, de coulage des recettes publiques et d‘enrichissement illicite. Une lutte continue s’impose dans ce domaine », avait alors déclaré le chef de l’Etat, la nomination du professeur Luzolo s’inscrivait dans cette dynamique.
Dans l’ordonnance de nomination du professeur Luzolo, le chef de l’Etat, précisait le conseiller spécial en charge de la lutte contre la corruption, a pour mission principale « d’assurer un monitoring permanent de l‘évolution des patrimoines, ainsi que des cas de malversation, de corruption et d’enrichissement illicite dans le chef les responsable politiques nationaux et provinciaux, des hauts fonctionnaires et cadres de l‘Administration publique, les mandataires publics et autres agents publics ».
Avec Le Potentiel








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