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POLITIQUE

L'actualité Politique de la semaine en RDC

L'opposant Moïse Katumbi, candidat déclaré à la présidentielle censée avoir lieu avant la fin de l'année en République démocratique du Congo, s'est présenté lundi au palais de justice de Lubumbashi avec des centaines de partisans pour répondre à une convocation judiciaire

Bien que le Conseil de sécurité de l'Onu, dans sa résolution 2277 du 30 mars 2016, ait appelé à l'organisation d'élections présidentielles «transparentes, crédibles et inclusives respectant les délais constitutionnels» en République démocratique du Congo (RDC), le régime de Kinshasa poursuit le harcèlement politico-judiciaire de son opposition. Le premier visé est l'ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, 51 ans, un entrepreneur charismatique, mu par une profonde foi chrétienne. À peine venait-il de déclarer sa candidature à l'élection présidentielle, le 4 mai 2016, le régime faisait encercler, à l'aube du 5 mai, sa maison de Lubumbashi, par la police et des agents de l'ANR (Agence nationale des Renseignements). Après avoir renoncé à forcer sa porte sous la pression des États-Unis, de la France et de la Belgique, le pouvoir du président Kabila a opté pour une stratégie judiciaire. L'idée est simple: faire condamner à une peine quelconque Moïse Katumbi, afin de le rendre inéligible. Samedi 7 mai, il recevait une convocation au tribunal de Lubumbashi pour le lundi 9 mai à 10h00, sur une affaire montée de toutes pièces. Le ministre de la justice avait, dans une conférence de presse, accusé Katumbi d'avoir recruté des «mercenaires» américains. Ayant été déjà victime d'un empoisonnement et d'accidents suspects, l'ancien gouverneur du Katanga, avait effectivement recruté des conseillers en sécurité, non armés et venus avec des visas valides, afin d'évaluer les risques physiques qu'il courait par l'opposant. L'ambassade des États-Unis à Kinshasa rejeta dans un communiqué officiel que les conseillers en sécurité fussent des mercenaires.

La foule a pénétré jusque dans l'enceinte du palais de justice de Lubumbashi, pour accompagner le leader de l'opposition Moïse Katumbi.

 

Un coup à la Poutine-Medvedev?

Le lundi 9 mai à 10h00, une foule immense accompagna à Lubumbashi Moïse Katumbi vers le tribunal, chantant des hymnes guerriers en swahili, et en kiluba, le dialecte de région de Kabila père. Dans la deuxième ville du plus grand pays francophone d'Afrique, tout le monde a compris que purement politiques étaient les poursuites judiciaires contre l'ancien gouverneur. Les avocats de Moïse Katumbi vont tout essayer pour empêcher le transfèrement de leur client vers Kinshasa. Les organisations de défense des droits de l'homme sont claires sur leur condamnation des méthodes d'un régime qui se radicalise. Le 9 mai, Human Rights Watch a dénoncé les «manœuvres d'intimidation à l'encontre d'un candidat à la présidence» et condamné «l'arrestation d'au moins 27 proches de Moïse Katumbi». L'ONG américaine dénonce les motivations politiques du procès qui débute.

Constitutionnellement, les élections présidentielles devraient avoir lieu le 27 novembre 2016. Aux termes de la Constitution qu'il a lui-même promulguée, le président Kabila, qui a déjà effectué deux mandats de cinq ans, n'a pas le droit de se représenter. Mais, à 43 ans, et avec un entourage important vivant sur le Trésor public, Joseph Kabila ne montre aucun signe qu'il est prêt à quitter le pouvoir. Si son opération de rendre Katumbi inéligible réussissait, Kabila pourrait présenter à la présidentielle ses marionnettes et réussir un coup à la Poutine-Medvedev.

À Washington, à Paris, à Bruxelles et à New York, les diplomates ont déjà préparé un train de sanctions personnelles visant les caciques du régime, à commencer par le chef de l'ANR Kalev Mutond, le gouverneur de la ville de Kinshasa André Kimbuta et le ministre de la justice Alexis Thambwé.

 

Avec le Figaro

 

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