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POLITIQUE

L'actualité Politique de la semaine en RDC

L'opposant Moïse Katumbi, candidat à la présidentielle, et ses partisans, refoulés par la police aux alentours du palais de justice de Lubumbashi, le 13 mai 2016.
© REUTERS/Kenny Katomb

En République démocratique du Congo, la police a refoulé à coups de gaz lacrymogènes plusieurs milliers de partisans de Moïse Katumbice vendredi 13 mai à Lubumbashi. L'opposant était convoqué pour la troisième fois au palais de justice. Selon ses avocats, l’ex-gouverneur du Katanga a été « brutalisé ». L’audience a été ajournée.

A la mi-journée, plusieurs milliers de partisans de Moïse Katumbi massés à proximité du palais ont été refoulés par la police. Les forces de l'ordre ont tiré des gaz lacrymogènes sur la foule maintenue à bonne distance du bâtiment par un dispositif policier.

A l'intérieur du palais, les agents ont chassé à coups de matraque des dizaines d'avocats arrivés depuis plusieurs heures et affirmant vouloir « plaider pro deo » (gratuitement) pour l’ex-gouverneur du Katanga et « toutes les autres personnes arrêtées dans le cadre de cette enquête », selon l'un d'eux.

Selon la défense, Moïse Katumbi aurait été extirpé de son bus sans ménagement par les forces de sécurité. Affaibli par des coups qu'il aurait reçus dans les jambes et l'inhalation de gaz, l'ex-gouverneur a demandé à recevoir des soins. Le procureur a accepté la requête et a donc suspendu la comparution avant même qu'elle débute. La date de la reprise d'audience n'est pas connue. Le frère de Moïse Katumbi a été atteint par des pierres au visage et à l'épaule.

« Plusieurs policiers ont d'ailleurs été blessés »

« Ce sont les militants qui jettent des pierres, pas les forces de l'ordre. Plusieurs policiers ont d'ailleurs été blessés », souligne le gouverneur du Haut-Katanga Jean-Claude Kazembé. « Pour ce qui est de Moïse Katumbi, la police n'a aucune raison de le brutaliser puisqu'il répond volontairement aux convocations. Il a d'ailleurs déjà comparu deux fois sans encombre », ajoute le gouverneur du Haut-Katanga.

Candidat déclaré à la présidentielle censée avoir lieu avant la fin de l'année, Moïse Katumbi devait être confronté au palais de justice de Lubumbashi à plusieurs personnes arrêtées dans l’affaire du « recrutement de mercenaires ».

 

En RDC, la police antiémeute se disperse les partisans de l'opposition du candidat à la présidence Moïse Katumbi, à Lubumbashi, le 13 mai 2016. © REUTERS/Kenny Katombe

 


L'affaire des « mercenaires »: qui sont les quatre hommes détenus ? 

Dans cette affaire, quatre hommes ont été arrêtés le 24 avril à Lubumbashi : un Américain et trois Congolais. 

L'Américain Darryl Lewis, âgé de 48 ans, employé par une sécurité privée américaine, est accusé d'être un mercenaire au service de l'opposant Moïse Katumbi. Les autorités lui reprochent aussi d'être entré illégalement sur le territoire en se faisant passer pour un expert agricole alors que Kinshasa le reconnait plutôt comme un expert en armement.

Depuis, Darryl Lewis a reçu la visite de représentants américains au moins à deux reprises. Jusqu'à présent, il assure n'avoir subi aucun mauvais traitement.

Aucune visite autorisée pour les trois Congolais

Voilà maintenant plus de  trois semaines que trois Congolais sont également détenus par les services de renseignements. Ni leurs avocats ni leurs familles n'ont été autorisés à les voir.

Les trois Congolais sont accusés d'avoir voulu recruter et entraîner des mercenaires. Mais leurs avocats assurent qu'ils n'étaient pas armés et qu'ils sont juste des collaborateurs de Moïse Katumbi. Deux d'entre eux, Franck Mwashila et Sefu Idi sont des gardes du corps de l'opposant. Le troisième, Yannick Kibinda, est l'un des responsables des supporters du Tout Puissant Mazembe, le célèbre club de foot de l’ex-gouverneur du Katanga.

Les trois accusés congolais ont entre 30 et 40 ans et leurs avocats s'étonnent beaucoup de leur transfert à Kinshasa. Selon eux, il n'y a aucune raison légale de ne pas les juger à Lubumbashi, là où ils résident et où se sont déroulés les faits qu'on leur reproche.

 

Avec Rfi
 

 

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