
Le principal adversaire du président congolais est attendu lundi devant la justice lushoise pour une affaire de spoliation.
"Moïse Katumbi est toujours en convalescence à Londres et il ne se présentera pas devant le tribunal de Lubumbashi ce lundi", explique un des proches du principal candidat à la course à la présidence en République démocratique du Congo.
La nouvelle affaire à charge de Moïse Katumbi concerne un différend… foncier. Un ressortissant grec reproche à la famille Katumbi d’avoir spolié son père d’un immeuble situé à Lubumbashi.
Le plaignant se serait rendu compte de l’affaire en épluchant les documents relatifs à une succession."Les faits initiaux remontent au milieu des années 70", se souvient un habitant de Lubumbashi. "A cette époque, Moïse devait avoir à peine plus de 10 ans. C’est son frère, Raphaël Katebe Katoto qui a mené la transaction qui n’a rien d’illicite", poursuit cet avocat à la retraite.
A Lubumbashi, comme à Kinshasa, la plupart des personnes sondées ne semblent pas prêter le moindre crédit à cette "nouvelle affaire Katumbi". "On a compris que le pouvoir ne veut pas qu’il rentre ou alors qu"’il soit condamné pour ne pas être éligible. Mais la ficelle est tellement grosse qu’elle en devient pathétique. Le conclave de Genval, qui s’est tenu chez vous la semaine dernière a abouti, notamment, à la demande de lever des poursuites engagées contre les opposants. C’est une mesure faire pour des cas comme celui-ci car on sait que le pouvoir en place va intriguer pour nuire à ses adversaires".
"On vient de loin. Il y a un mois, Moïse Katumbi était à la tête d’une milice de 600 mercenaires. Tout cela a fait pssshit, comme disait Chirac. Du coup, on trouve un Grec qui d’Athènes l’accuse de spoliation. Pas de doute, les Belges, vous nous avez inculqué l’art du surréalisme", s’amuse l’avocat à la retraite.-
Avec Dhnet








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