Mercredi  26 novembre 2025 20:53
Connexion

Connexion à votre compte

Identifiant
Mot de passe
Maintenir la connexion active sur ce site

POLITIQUE

L'actualité Politique de la semaine en RDC

En 2013, le Président du Congo-Brazzaville, Denis Sassou N’guesso, s’était déjà impliqué personnellement pour tenter de  débloquer les Concertations nationales en panne à Kinshasa. Le revoici de nouveau, en 2016, en train de développer une intense activité diplomatique dans l’objectif de décanter le Dialogue politique censé ouvrir la voie à des élections apaisées en RDC. Parallèlement aux consultations menées par le Groupe de soutien à la Facilitation, Sassou a entrepris de recevoir, dans sa tanière d’Oyo, les différents acteurs politiques rd-congolais. Le Président Kabila aura été le premier des Congolais à y être reçu.

D’après certaines indiscrétions, Denis Sassou aurait persuadé son hôte de s’abstenir de convoquer un référendum constitutionnel dans son discours du 30 juin. Ce qui ne veut pas dire que l’Assemblée nationale pourrait s’interdire de prendre une telle initiative. Il est évident que Sassou n’a pas encore reçu l’opposition Tshisekediste. Hier, lundi 18 juillet, Etienne Tshisekedi attendait d’être reçu en audience, avec ses  principaux alliés, au Quai d’Orsay, à Paris. Difficile de ne pas faire un rapprochement entre les contacts menés par Sassou, dans son village natal, et la diplomatie française à Paris. On constate, à ce sujet, une certaine évolution de la diplomatie française. Juste avant la chute de Blaise Compaoré, au Burkina-Faso, il y a plus d’une année, la France n’entretenait pas de liens étroits avec les dirigeants de l’opposition en Afrique, contrairement aux Américains  qui, eux,  ne sont  pas loin de  ce qui se trame sur l’autre rive du fleuve Congo. On en veut, pour preuve, la tournée euro-africaine de l’Envoyé spécial du Président Obama dans la région des Grands Lacs africains. Thomas Perrielo, c’est son nom, était annoncé pour un ballet diplomatique, pour la période allant du  9 au  19 juillet 2016 à Paris, à Kigali, à Brazzaville, à Luanda et en Tanzanie pour s’entretenir avec les dirigeants régionaux sur la situation de crise politico-électorale rampante en RDC.

 Sassou, réussira-t-il ?

Le personnage versatile  du Président Sassou peut intriguer, à première vue. La manière dont il s’est maintenu au pouvoir n’a pas été appréciée à Kinshasa, surtout dans le camp des opposants. On n’a pas oublié que les journalistes congolais de Kinshasa n’étaient pas autorisés à couvrir les élections au Congo-Brazzaville. Au-delà de sa volonté manifeste d’une présidence à vie, dans son pays, Sassou Nguesso dispose d’un puissant réseau des soutiens à travers l’Afrique et le Monde. La France-Afrique n’a pas mieux que Sassou. S’il a déverrouillé les dispositifs qui l’empêchaient de briguer un nouveau septennat, sans susciter le courroux de la Communauté internationale, c’est parce que la France de Hollande a fermé les yeux. C’est aussi à cause de la faiblesse de la société civile et de l’opposition à son régime. Qui plus, le rôle joué en République  Centrafricaine  a contribué à redorer son image sur la scène africaine. En RDC, la situation n’est pas la même qu’au Congo de Sassou. Tout l’enjeu se situe dans la gestion de l’après 19 décembre 2016. Deux courants s’affrontent. L’actuelle majorité veut continuer à régenter les affaires du pays. L’opposition, par contre, milite activement pour la démission du Président à l’achèvement de son dernier mandat, au terme de la Constitution en vigueur.  C’est comme si, tout d’un coup, on se rendait compte de l’impossibilité ou de l’absence de volonté politique d’organiser des élections dans les délais constitutionnels. Pourtant, il existe plusieurs résolutions du Conseil de Sécurité qui encadrent le processus électoral rd-congolais. Il y a de quoi redouter qu’une instabilité politico-sécuritaire en RDC, aux conséquences incalculables, ne se répercute dans tous les pays de la région. Néanmoins, Sassou Nguesso, qui connaît très bien ses voisins de Kinshasa, peut bien aider la RDC à éviter le chaos.  En principe, il ne devrait pas se contenter de rire lorsque la case du voisin brûle. La sagesse recommande, raisonnablement, d’agir plus ou moins rapidement, plutôt que de ne  courir que lorsqu’il sera   tard.

Avec la prospérité               

 

 

Application de CComment' target='_blank'>CComment

Articles similaires

Info en Direct


search

À la une

Sept pêcheurs congolais de Kyavinyonge détenus dans des cachots ougandais.

Sept pêcheurs congolais de Kyavinyonge détenus dans des cachots ougandais.

Le Katanga premier cas d’école pour le découpage

Le Katanga premier cas d’école pour le découpage

Poursuite des opérations conjointes FARDC-MONUSCO en Ituri

Poursuite des opérations conjointes FARDC-MONUSCO en Ituri

RDC: l'AFC/M23 prend le contrôle de Mahanga, une des localités du territoire de Masisi

RDC: l'AFC/M23 prend le contrôle de Mahanga, une des localités du territoire de Masisi

RDC: les généraux et officiers supérieurs arrêtés ces derniers mois, placés en résidence surveillée

RDC: les généraux et officiers supérieurs arrêtés ces derniers mois, placés en résidence surveillée

Est de la RDC: malgré la signature de l'accord-cadre à Doha, un cessez-le-feu fragile et un processus inachevé

Est de la RDC: malgré la signature de l'accord-cadre à Doha, un cessez-le-feu fragile et un processus inachevé

PUBLICITÉ

  • RDC annonces
    RDC annonces
  • RDC emploi
    RDC emploi
  • RDC immo
    RDC immo

La revue de presse

31 January 2024
La Revue de Presse de ce 31 janvier 2024

Les crimes oubliés en RDC

Le Panafricaniste Kemi Seba parle du criminel Kagame et de la RDC

SUIVEZ-NOUS

Facebook
Twitter
Google plus
Youtube

RDCN sous tous les formats

Iphone,Ipad et Android

Copyright ©2014-2017 RDC Nouvelles | Membre du réseau RDC Médiacom | Site conçu et hébergé par RDC Netcom