
Un hélicoptère militaire de la Mission des Nations unies en République démocratique du Congo (Monusco) s'est écrasé mardi dans une région de l'est du pays, sans faire de victime, a-t-on appris auprès de l'organisation.
L'accident, qui n'a pas fait de victime, s'est produit au début d'après-midi à l'aéroport de Mavivi à Beni, ville du nord de la province du Nord-Kivu, a déclaré le représentant spécial adjoint du secrétaire général de l'ONU en RDC, Mamadou Diallo, lors d'un point de presse à Kinshasa.
L'"hélicoptère de fabrication ukrainienne s'est écrasé au décollage", il "était en train d'aller effectuer une opération" militaire, a-t-il indiqué. "Nous ne déplorons ni blessé, ni décédé", a-t-il précisé.
Selon M. Diallo, la Monusco a "mis en route un processus d'investigation pour savoir: quelles sont les causes du crash, et comment cela peut être prévenu, quels sont les moyens à mettre en oeuvre pour pouvoir recouvrer l'appareil et son fonctionnement afin qu'il puisse être réutilisé".
La Monusco, dont la mission est essentiellement axée sur la protection des populations civiles, est présente en RDC depuis 1999 et déploie près de 20.000 hommes en uniforme.
Le mandat des Casques bleus a été considérablement renforcé au fil des années. Depuis 2013, ils ont pour mission de neutraliser les différents groupes armés nationaux et étrangers qui écument l'est du pays et sont autorisés à recourir à la force de manière offensive.
Dans la région de Beni, les Casques bleus appuient l'armée congolaise dans la traque des miliciens des Forces démocratiques alliées (ADF).
Rebelles musulmans ougandais présents dans l'est de la RDC depuis 1995, les ADF sont accusés par le gouvernement congolais et la Monusco d'être responsables d'une série de massacres ayant coûté la vie à plus de 600 civils dans la région de Beni depuis octobre 2014.
Cette appréciation est remise en cause par un récent rapport du Groupe d'étude sur le Congo (GEC) de l'Université de New York (NYU), selon lequel les ADF portent effectivement une part très importante de responsabilité dans ces tueries, mais au côté d'autres éléments armés, parmi lesquels des soldats de l'armée régulière.
Cinq militaires congolais et un casque bleu blessés dans une opération contre les rebelles ougandais
Cinq militaires congolais et un Casque bleu ont été blessés lors d'une opération contre les rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF) dans l'est de la République démocratique du Congo, a-t-on appris mardi auprès de l'ONU.
Les six soldats ont été "blessés" lundi dans la région de Beni lors "des contacts et des échanges de tirs [avec] les rebelles des ADF"(Forces démocratiques alliées), a déclaré à Kinshasa, Mamadou Diallo, chef-adjoint de la Mission de l'ONU en RDC (Monusco).
"Nous avons dépêché une unité d'hélicoptères" mais "quand ils ont voulu atterrir pour récupérer les blessés, ces hélicoptères ont essuyé des tirs par des forces inconnues" et "ont rebroussé chemin", a-t-il expliqué.
Mardi soir, la Monusco n'était pas en mesure de donner le sort des six soldats blessés, ni la nationalité du Casque bleu.
La ville et le territoire de Beni, dans le nord de la province du Nord-Kivu, ont été endeuillés depuis octobre 2014 par une série de massacres ayant coûté la vie à plus de 600 civils. Le gouvernement congolais et la Monusco accusent les ADF d'être responsables de ces tueries.
Une version remise en cause par un récent rapport du Groupe d'étude sur le Congo de l'Université de New York, selon lequel les ADF portent effectivement une part très importante de responsabilité dans ces massacres, mais au côté d'autres éléments armés, parmi lesquels des soldats de l'armée régulière.
Rebelles musulmans ougandais opposés au président Yoweri Museveni (de l'Ouganda), les ADF sont présents dans l'est de la RDC depuis 1995.
En dépit des efforts de stabilisation déployés par la communauté internationale et les autorités congolaises, cette région reste déchirée par la violence depuis la fin de la deuxième guerre du Congo (1998-2003).








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