
La tonitruante Secrétaire Générale du MLC cher à Jean-Pierre Bemba, depuis les Usa où elle se trouve, a mis les points sur les ‘’I ‘’ quant à ce qui s’est passé hier au Palais du Peuple. Aux côtés du Rassemblement/Limete et de la CENCO, le Front a, effectivement, été compté parmi les ceux n’ayant pas ratifié les arrangements particuliers sous l’égide du tandem Kengo-Minaku. Dans une communication, la coordonatrice du Front pour le Respect de la Constitution –FRC- a déclaré que cette plateforme n’était pas concernée par la démarche initiée par les deux chambres du Parlement qui s’avère opaque, à l’en croire. ‘’L’arrangement particulier ne peut être discuté et signé que par les 32 signataires de l’Accord. La présente démarche de la Majorité au pouvoir n’est qu’une manœuvre machiavélique de plus pour cette fois mettre le FRC dans sa gibecière ‘’, dénonce-t-elle.
La Secrétaire générale du Mouvement de Libération du Congo rejette donc avec ferveur la signature de l’arrangement particulier dont le processus avait été entamé dès hier, jeudi 27 avril 2017, sous la supervision de Léon Kengo Wa Dondo et Aubin Minaku, respectivement président du Sénat et de l’Assemblée Nationale. Au passage, il sied de signaler que ce format rappelle les concertations de triste ou heureuse mémoire, c’est selon.
Bipolarisation
Désormais, sur la scène politique congolaise il y aura, d’un côté, les signataires de l’arrangement particulier et, de l’autre, évidemment, les non-signataires. Et, avec ce contraste, la crise de l’inclusivité refait surface. Car, en effet, lesdits arrangements manquent les paraphes de bon nombre de personnes importantes dans le cadre du processus qui a vu naître l’Accord du 31 décembre 2016. En premier lieu, la Conférence Episcopale Nationale du Congo, CENCO, qui, en maître de cérémonie, a enfanté dans les plus grandes douleurs, le compromis des derniers espoirs. En outre, il faut bien sur citer le Rassemblement chapeauté par Félix Tshisekedi et Pierre Lumbi qui a mal digéré ce qui vient de se passer qu’il a eu à en appeler à l’application de l’article 64 de la Constitution envers le pouvoir.
Et le Front alors…
Le Front pour le Respect de la Constitution qui compte jusque-là parmi les non-signataires a des vues plutôt particulières. «Le Front n’est pas concerné par une démarche opaque. L’accord a déjà été signé de manière inclusive et globale. La libération des prisonniers politiques ou d’opinion, la fin de dédoublement des Partis politiques, le remplacement de nos délégués à la CENI et au CSAC, etc. Toutes ces mesures ne sont pas assujetties à la signature d’un quelconque arrangement particulier. Nous sommes en droit d’exiger leur effectivité », dixit la coordonatrice de cette plateforme. Eve Bazaïba dénonce à ce sujet une manœuvre machiavélique de plus de la part du pouvoir, pour cette fois mettre le FRC dans la gibecière de la MP. Ceci, après avoir réussi la déstabilisation du Rassemblement. Eve Bazaïba appelle, par ailleurs, à la tenue des élections dans le délai qui est la détermination de son parti, le MLC. Elle a refusé de participer à cette cérémonie de la signature de l’arrangement particulier qu’elle qualifie «des combines en déphasage avec l’aspiration profonde du peuple», signalent des fins limiers.
Danny Ngubaa / la prospérité








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