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POLITIQUE

L'actualité Politique de la semaine en RDC

De même qu’il exhorte les dirigeants congolais à respecter les libertés fondamentales garanties dans la Constitution, Maman Sidikou invite les manifestants à s’abstenir de toute forme de violence.

Il se susurrait quelque chose hier dans la ville basse. Certains ont parlé d’une "Journée ville morte" qui devrait avoir lieu ce main. D’autres ont fait état des manifestations de rue, dont le go serait donné dès ce mercredi 15 novembre sur l’ensemble du territoire national. Entre les deux, l’opinion s’est trouvée quelque peu perplexe. Dans la fougue, on a néanmoins entendu parler des tracts de certaines associations politiques et de la Société civile, annonçant une série de manifestations populaires, à partir de cette seconde moitié du mois de novembre en cours.

A la suite de cet appel à des manifs populaires annoncées sur l’ensemble du territoire national de la RD Congo, la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), réitère son attachement au respect des droits de l’homme et à l’expression pacifique des opinions.
Dans un communiqué paru hier sous la signature de Maman Sidikou, son chef, la Mission onusienne souligne que dans le contexte actuel de transition politique, il est important que toutes les voix puissent s’exprimer dans le calme et de façon pacifique.
Dans son communiqué, la Monusco rappelle, par ailleurs, que conformément à son mandat, elle se réserve le droit d’observer les événements et de rapporter d’éventuelles violations des droits de l’homme. Aussi, la mission appelle-t-elle au droit de manifester dans le calme et la retenue.
La Mission exhorte ainsi les autorités congolaises à respecter les libertés fondamentales telles que stipulées dans la Constitution du 18 février 2006, en vigueur au pays. Il s’agit, entre autres, de la liberté de réunion et de manifestations.
En outre, Maman Sidikou convie les dirigeants congolais à instruire les forces de défense et de sécurité à respecter les principes de nécessité, proportionnalité et légalité, suivant les normes internationales.
La Monusco rappelle également aux citoyens que le droit de manifester implique de s’abstenir de recourir à la violence sous toutes ses formes. Elle souligne aussi que la mise en œuvre intégrale des mesures de confiance prévues dans l’Accord du 31 décembre 2016, est nécessaire afin de conduire la République démocratique du Congo vers des élections libres, transparentes et apaisées.
L’exercice de la liberté de manifestation se trouve être au cœur de la vie politique des Etats. Et même au centre du combat politique dans les Etats modernes. Cela s’entend, manifester parait comme l’arme politique la plus efficace du moment. Il ne s’accommode donc guère d’avec le recours à la force, plus interprété comme un mode anormal d’expression et une violation du droit.
En externe, la liberté de manifestation est reconnue aussi par des instruments juridiques internationaux, que des constitutions des Etats qui la considèrent comme un des droits fondamentaux de l’homme.
En RDC, cette même liberté des manifs est proclamée par la Constitution du 18 février 2006, spécialement en son article 26. Depuis, elle représente la forme démocratique et moderne du combat politique. Autant cette même liberté est à la portée des partisans du pouvoir qui chantent leurs victoires et soutiennent l’action de la Majorité présidentielle(MP), autant elle sert aussi la cause des militants et sympathisants des partis de l’Opposition qui protestent contre les orientations politiques prises par le Gouvernement. Bref, par le régime.
Au-delà de ce fondement juridique, un élément s’invite au débat. A savoir le contexte. En ce qui concerne la RD Congo, le bon sens admet que certains observateurs s’interrogent sur la pertinence des manifestations publiques dans l’environnement politique actuel du pays. A quoi serviraient les manifestations de rue quand on sait que depuis le 5 novembre en cours, la RD Congo est dotée d’un calendrier électoral approuvé par des partenaires extérieurs ?
Si ces séries de manifs populaires annoncées par l’Opposition s’inscrivent dans le cadre constitutionnel et procèdent donc de l’exercice démocratique, alors rien à redire. Dans ce cas, il revient à l’autorité compétente d’encadrer les manifestants.
Grevisse KABREL

COMMUNIQUE DE PRESSE
La MONUSCO appelle au droit de manifester dans le calme et la retenue
Kinshasa, 14 novembre 2017 - Au moment où plusieurs organisations politiques et de la société civile appellent à des manifestations sur l’ensemble du territoire de la République démocratique du Congo à partir de 15 novembre, la Mission de de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) réitère son attachement au respect des droits de l’homme et à l’expression pacifique des opinions.
La Mission exhorte ainsi les autorités congolaises à respecter les libertés fondamentales telles que stipulées dans la Constitution congolaise, dont la liberté de réunion et de manifestation, et à instruire les forces de défense et de sécurité à respecter les principes de nécessité, proportionnalité et légalité, conformément aux normes internationales.
La MONUSCO rappelle également aux citoyens que le droit de manifester implique de s’abstenir de recourir à la violence sous toutes ses formes.
" Dans le contexte actuel de transition politique, il est important que toutes les voix puissent s’exprimer dans le calme et de façon pacifique. Conformément à son mandat, la MONUSCO se réserve le droit d’observer les événements et de rapporter d’éventuelles violations des droits de l’homme " a déclaré Maman Sidikou, Représentant spécial du Secrétaire général en République démocratique du Congo et chef de la MONUSCO.
Maman Sidikou souligne également que la mise en œuvre intégrale des mesures de confiance prévues dans l’Accord du 31 décembre 2016 est nécessaire afin de conduire la République démocratique du Congo vers des élections libres, transparentes et apaisées.

 

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