
La situation sécuritaire reste toujours fragile en ville et territoire de Beni. Désormais, il ne se passe plus une seule nuit sans attendre les bruits de bottes inconnus ou des tirs à l’arme lourde et légère. La fois dernière, c’est un hélicoptèrede la Monusco qui a essuyé des tirs d’origine inconnue dans la région de Kinyamusehe. Les FARDC parlent d’une opération de ratissage en cours dans cette zone.
C’est aux alentours de Vemba en territoire de Beni dans la région de Kinyamusehe, qu’un hélicoptère de la Monusco a essuyé des tirs à l’arme lourde et légère et d’origine inconnue aux environ de 14 heures. Des sources renseignent qu’une réplique immédiate de la part de la Monusco n’a pas tardé, ce qui aurait également causé une forte panique et un déplacement massif de la population environnante. Peu avant ces tirs, un mouvement suspect d’hommes lourdement armés venaient d’être signalé dans cette région jetée dans le fins fond du fameux triangle de la mort. Les sources proches de la société civile du secteur de Beni-MBAU renseignent qu’il s’agirait d’un groupe d’ennemi en débandade qui quittait la zone de Kamango en direction de Mavivi et Ngadi. Jamali Moussa, président des forces vives dans cette région, précise que l’ennemi était seulement de passage dans ce coin du territoire de Beni. Il affirme avoir immédiatement alerté les forces armées et la Monusco. Ainsi, la population vit la peur au vendre depuis ce passage de l’ennemi dans le secteur de Beni-MBAU.
Fragilité de la situation sécuritaire
Depuis un certain temps, la situation sécuritaire reste très fragile en ville et territoire de Beni à quelques jours des festivités de fin d’année. Désormais, il ne se passe plus un jour sans retentissement des tirs à l’arme lourde et légère. Les forces armées parlent d’une opération de ratissage en cours dans le fin fond du territoire de Beni. Au même moment, ce sont des mouvements d’hommes lourdement armés qui sont signalés de part et d’autre de la ville et territoire de Beni. Les forces vives de Beni redoutent une probable attaque dans les prochaines heures, ce qui peut créer une forte psychose au sein de la population civile. Pour rappel, une dizaine de citoyens pris en otage aux alentours de GNDADI lundi dernier aurait rapporté une menace d’attaque des ADF qui pèse sur la ville de Beni avant la fin de cette année.
Kaniki Eliel / la prospérité








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