
La Coordination des élites de l'émergence (plate forme politique membre politique de l'AFDC/Alliés) désavoue la démarche du Front commun pour le Congo (FCC) qui a radié récemment son autorité morale. Elle affirme, dès lors, sa loyauté au sénateur Modeste Bahati Lukwebo. C'est du moins ce qu' révélé, hier jeudi 19 juillet, son coordonnateur, Patrick Makanga.
"La démarche de la députée nationale Nene Ilunga est influencée par la corruption qui ne cache pas de visage".
"Comment une députée ne peut pas tenir compte des différents textes qui régissent sa plateforme électorale ?", tempête Patrick Makanga s'adressant à la presse.
Pour le porte-étendard de la Coordination des élites de l'émergence,"ceux qui restent dans la logique du FCC sont aveugles et ne justifient pas leurs propos incohérents, dépouillés de tout fondement". "Ils sont en train de violer les textes et doivent répondre de leurs actes devant les instances judiciaires".
"Ils veulent quitter une plateforme qui a une personnalité juridique pour une plateforme de fait. Qu'ils lisent la Constitution en son article 110, pour renoncer à leur mandat", lâche le Coordonnateur de la plate forme politique membre politique de l'AFDC/Alliés. Patrick Makanga sollicite, par ailleurs, "l'implication du chef de l'Etat pour qu'il puisse mettre de l'ordre dans le désordre créé et monté par un groupe de personnes visant à nuire à Modeste Bahati".
"Les gouverneurs, vice-gouverneurs et autres mandataires publics de l'AFDC-A ont sept jours à dater du lundi 15 juillet, pour se prononcer en tant que membres du FCC". C'est la menace brandie par la plateforme de Joseph Kabila contre les mandataires de l'AFDC-A qui n'ont pas encore donné leur position depuis la conférence des présidents du tenue le lundi 15 juillet dernier au Rotana Hôtel.
"Au delà de cet ultimatum, les mandataires récalcitrants seront purement et simplement contraints d'abandonner leurs postes ", dixit le FCC.
Rachidi MABANDU / Forum des As








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