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POLITIQUE

L'actualité Politique de la semaine en RDC

La résidence de l’opposant Moïse Katumbi, à Lubumbashi, a été la cible d’une attaque par des hommes armés non autrement identifiés. Pas de perte en vies humaines enregistrée, mais les dégâts matériels sont énormes. Descendus sur les lieux des faits, les services de police ont constaté qu'une balle a perforé le plafond de la résidence pour atterrir dans la chambre à coucher du président  de Tout Puissant Mazembe. Heureusement que lors de ces évènements, Moïse Katumbi était dans son village à Kashobwe avec toute sa famille. Le pire a donc été évité. Ce genre d’attaques ciblées des opposants, si elles sont commanditées par des mains obscures, éloignent encore davantage l’État de droit tant prôné par le chef de l’État, Félix Tshisekedi.  Tout en dénonçant ces actes d’intimidations et de musèlement des opposants, le Comité des sages de son parti politique, Ensemble pour le Changement a, dans un communiqué rendu public jeudi 5 août, persisté et signé que « quelles que soient l'origine et les motivations des menaces et des intimidations dont il est l'objet, Moïse Katumbi poursuivra sans désemparer son combat pour l'avènement de la démocratie, l'État de droit et la bonne gouvernance en République Démocratique du Congo ».

Dans la matinée du jeudi 6 août 2020, une douille de balle d’arme automatique a été retrouvée dans la chambre à coucher de Moïse Katumbi, dans sa résidence de la Lofoï, à Lubumbashi. L’impact était fort, vu que cette balle a perforé la toiture en cuivre, traversé le plafond pour échouer sur le pavement, en y laissant les traces.

À en croire les propos des travailleurs de cette maison, la balle se serait logée là entre lundi soir et mercredi, car cette chambre a été lavée pour la dernière fois le lundi 3 août puisque ses occupants sont absents de Lubumbashi.

Une équipe d’experts en balistique a été rapidement dépêchée au domicile du président d’Ensemble pour le changement pour faire le constat. Jusqu’au moment où nous mettions sous presse, rien n’avait encore filtré de cette enquête, surtout que le propriétaire de la résidence n’était pas présent.

Était-ce un acte isolé ?

Sans tergiverser, le Comité des sages de son parti politique, Ensemble pour le changement a, dans un communiqué, condamné cette acte de barbarie qui a visé personnellement son président. «ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE dénonce avec vigueur cette insécurité entretenue et manifestement, aujourd'hui, orientée contre son Président (…). Il rappelle que toute personne habitant le territoire national a droit à la protection de son intégrité physique et de ses biens par les autorités publiques », peut-on lire dans ce communiqué signé par six membres du Comité des sages. 

Pour se rassurer de la sécurité de son président, « ENSEMBLE POUR LA REPUBLIQUE demande au gouvernement de la République et aux autorités provinciales de prendre toutes les dispositions requises pour sécuriser le président Moïse Katumbi et sa famille ».  

Aussi, la justice militaire devrait ouvrir une enquête pour identifier et mettre la main sur ces « soudards incontrôlés » à la gâchette facile. Puisque les douilles ramassées dans la résidence témoignent bien qu’il s’agit d’armes de guerre, les autorités en charge de la sécurité devraient être en mesure de contrôler les armes et les munitions qui circulent dans la ville cuprifère.

Il convient de rappeler que ce n’est pas la première fois que l’ancien gouverneur de l’ex-province du Katanga échappe à des attaques ciblées. Pour ce faire, il se dit victime de multiples intimidations, surtout de la part du pouvoir sortant. En 2016, alors qu’il s’opposait à un 3ème mandat du président Kabila, une manifestation en sa faveur avait été violemment réprimée à Lubumbashi. La mobilisation s'était soldée par l'arrestation de quatre responsables de la sécurité de Moïse Katumbi, dont un Américain. Ce ressortissant des États-Unis ferait partie, selon le gouvernement, d'un vaste réseau de mercenaires entre la RDC et les États-Unis.

S’étant rendu en Occident pour des soins de santé appropriés, Moïse Katumbi s’était exilé jusqu’à la prise de pouvoir de l’actuel président de la République, Félix Tshisekedi.

Après trois ans d’exil, l’opposant Moïse Katumbi était rentré au pays le 20 mai 2020, grâce à une mesure de grâce présidentielle qui avait demandé la libération des « prisonniers emblématiques » et le retour au pays des exilés politiques. Ce jour-là, l’avion du Chairman du TP Mazembe s’était posé dans son fief de Lubumbashi, où plusieurs milliers de personnes l’avaient accueilli comme un véritable « sauveur ».

Aujourd’hui comme hier, avec cette énième attaque ciblée contre Katumbi, cela signifie que l’homme est dans le collimateur des assassins qui courent les rues de Lubumbashi. Et qui n’ont pas encore dit leur dernier mot.

COMMUNIQUÉ DU COMITÉ DES SAGES DE ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE

ENSEMBLE POUR LA REPUBLIQUE porte à la connaissance de l'opinion publique que dans la nuit de
mercredi à jeudi 06 août 2020, la résidence du Président Moïse Katumbi à Lubumbashi a été l'objet
de tirs à balles réelles. Descendus sur les lieux des faits, les services de police ont constaté qu'une
balle a perforé le plafond de la résidence pour atterrir dans la chambre à coucher du Président
Katumbi.

Lors de ces évènements, Moïse Katumbi était à son village à Kashobwe avec toute sa famille. Le pire a donc été évité et aucune victime n'est à déplorer.

ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE dénonce avec vigueur cette insécurité entretenue et manifestement, aujourd'hui, orientée contre son Président.

Il rappelle que toute personne habitant le territoire national a droit à la protection de son intégrité physique et de ses biens par les autorités publiques. 

Aussi, ENSEMBLE POUR LA REPUBLIQUE demande-t-il au Gouvernement de la République et aux autorités provinciales de prendre toutes les dispositions requises pour sécuriser le Président Moïse Katumbi et sa famille.

Quelles que soient l'origine et les motivations des menaces et des intimidations dont il est l'objet, Moïse Katumbi poursuivra sans désemparer son combat pour l'avènement de la Démocratie, l'État de Droit et la Bonne Gouvernance en République Démocratique du Congo.

Fait à Kinshasa, le 06 août 2020

 

 

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