
En République démocratique du Congo (RDC), après l'annonce par la police du démantèlement d'une milice dans le quartier Kingabwa, des voix s'élèvent dans les milieux politiques pour réclamer justice.
En République démocratique du Congo (RDC), le Front commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila se dit très préoccupé par cette affaire. La conférence des présidents du FCC exprime son inquiétude de voir ces milices urbaines se multiplier.
Des groupes de hors-la-loi ont également été identifiés à Kasumbalesa, dans la province du Haut-Katanga. « Ils portent gravement atteinte à l'état de droit, à la démocratie et à la sécurité des biens et des personnes », affirme encore le FCC qui dit craindre que cela ne conduise à une situation de non-État. La famille politique de Joseph Kabila exige une enquête minutieuse et approfondie.
Déjà, après le démantèlement de ce groupe dit des miliciens de l'UDPS [Union pour la démocratie et le progrès social], le président de la République avait instruit le vice-Premier ministre en charge de l'Intérieur et la sécurité de mettre un terme à cette situation anarchique et à mettre « ces inciviques hors d'état de nuire ».
« Les dirigeants des partis politiques doivent savoir tenir leurs militants en laisse », a expliqué le président Félix Tshisekedi. Le chef de l'État a souligné que ce phénomène inhabituel de quelques individus qui, sous couvert de leur appartenance réelle ou supposée à tel ou tel autre parti de la coalition au pouvoir, s'adonnent à des activités illégales, est visible dans plusieurs villes du pays, comme Bukavu, Kasumbalesa, Kinshasa ou encore Matadi.
RFI








Application de CComment' target='_blank'>CComment