
Selon le vice-Premier ministre et ministre des Affaires Intérieures, c’est au plus tard au mois d’août prochain que s’effectuera le découpage de deux premières provinces, à savoir l’Equateur et la Province Orientale en exécution de la loi de programmation des nouvelles 21 provinces. De prime abord, cette information a de quoi surprendre le commun des mortels dans la mesure où elle pose pas mal des problèmes auxquels le pays va affronter en ce qui concerne non seulement ces huit nouvelles provinces mais aussi le restant de la procédure pour parvenir au nombre tant redouté des vingt-six provinces tel que défini par la constitution du 18 mars 2006.
Tout d’abord, le vice-Premier ministre a annoncé avec pompe que ce sont les députés provinciaux issus des territoires faisant partie de ces huit nouvelles provinces qui seront appelés à élire les gouverneurs et vice-gouverneurs ainsi que les sénateurs. Or, non seulement le gouvernement n’a pas encore délimité les nouveaux territoires devant faire partie des nouvelles 21 provinces, mais il est en outre difficile à ce stade actuel des débats de dire comment va-t-on procéder aux élections des députés provinciaux. Car, au cas où, pour parer au plus pressé, l’on se limitait aux députés issus des anciennes provinces non démembrées, il y a risque de se retrouver avec six à huit députés pour chacune des huit nouvelles provinces de l’Equateur et de l’Ex-Haut Zaïre. Avec comme conséquence de voir le gouverneur élu par six ou huit députés et c’est le plus friqué qui aura la chance de gagner cette « loterie
Le phare








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