
L’ancien ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel a fait sa première apparition publique depuis sa libération controversée, à la faveur d’une grâce présidentielle, en novembre dernier.
Des rumeurs l’annonçaient en exile ou encore en clandestinité. Ni l’un ni l’autre. L’ancien ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel, Willy Bakonga, est bel et bien libre, sûr de ne pas retourner en prison Makala.
Présent ce mardi à l’ouverture de la session parlementaire à l’Assemblée nationale, l’homme a même repris ses fonctions de député national.
Condamné en mars 2021 à trois ans de prison pour "blanchiment d'argent", par la Cour de Cassation, Willy Bakonga a été libéré à la faveur d'une grâce présidentielle en novembre de la même année. Une libération qui avait provoqué un tollé dans l’opinion.
La ministre de la Justice, Marie Rose Mutombo, s’était indignée d’une « libération irrégulière » signée par le procureur général près la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe. Un acte, selon lui, qui « illustre un excès de pouvoir qui porte atteinte à l’ordonnance présidentielle du 28 juillet 2021 ». A son entendement, cette tâche revenait plutôt au procureur près la Cour de cassation.
Dès lors, l’opinion très déçue d’assister à des libérations des responsables politiques condamnées pour des actes de détournement et autres être libérés en cascade attendait à ce que Willy Bakonga retourne en prison. En vain !
Monnaie d’échange
Un temps annoncé en exile, revoici Willy Bakonga, à l’hémicycle du Palais du peuple, libre comme un poisson dans l’eau. Un véritable camouflet pour la politique de l’Etat de droit dans son volet lutte contre l’impunité, chantée par le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi.
Selon le journaliste Edmond Izuba qui cite des sources anonymes, il y aurait un « arrangement à l’amiable » entre Willy Bakonga et la famille biologique du chef de l’Etat. Avant cette apparition, des banderoles à Kinshasa annonçaient ce cadre du PPRD à l’Union sacrée de la nation. Rejoindre ce que certains qualifient de « blanchisserie » aurait peut-être servie de monnaie d’échange.
Totale incompréhension malgré tous les bruits qui ont entouré l’arrestation puis la condamnation de l’ancien ministre de l’EPSP. Quelques jours avant son arrestation en mars, Bakonga était déjà recherché par le parquet dans le cadre d'une affaire de détournement présumé de fonds destinés à la gratuité de l'Enseignement primaire, mesure phare du quinquennat du président Félix Tshisekedi, avant d’être arrêté à Brazzaville puis extradé à Kinshasa.
Socrate Nsimba /digitalcongo.net
Présent ce mardi à l’ouverture de la session parlementaire à l’Assemblée nationale, l’homme a même repris ses fonctions de député national.
Condamné en mars 2021 à trois ans de prison pour "blanchiment d'argent", par la Cour de Cassation, Willy Bakonga a été libéré à la faveur d'une grâce présidentielle en novembre de la même année. Une libération qui avait provoqué un tollé dans l’opinion.
La ministre de la Justice, Marie Rose Mutombo, s’était indignée d’une « libération irrégulière » signée par le procureur général près la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe. Un acte, selon lui, qui « illustre un excès de pouvoir qui porte atteinte à l’ordonnance présidentielle du 28 juillet 2021 ». A son entendement, cette tâche revenait plutôt au procureur près la Cour de cassation.
Dès lors, l’opinion très déçue d’assister à des libérations des responsables politiques condamnées pour des actes de détournement et autres être libérés en cascade attendait à ce que Willy Bakonga retourne en prison. En vain !
Monnaie d’échange
Un temps annoncé en exile, revoici Willy Bakonga, à l’hémicycle du Palais du peuple, libre comme un poisson dans l’eau. Un véritable camouflet pour la politique de l’Etat de droit dans son volet lutte contre l’impunité, chantée par le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi.
Selon le journaliste Edmond Izuba qui cite des sources anonymes, il y aurait un « arrangement à l’amiable » entre Willy Bakonga et la famille biologique du chef de l’Etat. Avant cette apparition, des banderoles à Kinshasa annonçaient ce cadre du PPRD à l’Union sacrée de la nation. Rejoindre ce que certains qualifient de « blanchisserie » aurait peut-être servie de monnaie d’échange.
Totale incompréhension malgré tous les bruits qui ont entouré l’arrestation puis la condamnation de l’ancien ministre de l’EPSP. Quelques jours avant son arrestation en mars, Bakonga était déjà recherché par le parquet dans le cadre d'une affaire de détournement présumé de fonds destinés à la gratuité de l'Enseignement primaire, mesure phare du quinquennat du président Félix Tshisekedi, avant d’être arrêté à Brazzaville puis extradé à Kinshasa.
Socrate Nsimba /digitalcongo.net








Application de CComment' target='_blank'>CComment