
Deuxième tentative, deuxième échec pour Noël Tshiani, candidat malheureux à la présidentielle de 2018. Lors de la session de septembre dernier, sa proposition de loi controversée modifiant la loi sur la nationalité, communément appelée « loi sur la congolité » endossée par le député Nsingi Pululu, n’a pas été alignée.
Bis idem pour la session de mars. Sur les 22 nouvelles matières contenues dans l’avant-projet adopté par le bureau, pas de loi Tshiani. Un nouveau revers pour cet ancien fonctionnaire de la Banque mondiale qui, la semaine dernière, était revenu à la charge pour demander à la représentation nationale d’inscrire sa proposition de loi déposée depuis l’année dernière au bureau de l’Assemblée nationale.
Cette proposition de loi verrouille le poste de président de la République et d’autres fonctions régaliennes aux seuls candidats nés de deux parents d’origine congolaise. Ce qui a suscité une vive polémique.
Très vite, dans l’opinion, l’on a parlé d’une initiative discriminatoire qui vise particulièrement Moïse Katumbi, né d’un père juif-grec et d’une mère congolaise. L’ancien gouverneur du Katanga ne cache pas ses ambitions de briguer un mandat présidentiel. En 2018, il n’avait pas pu présenter sa candidature, à cause des poursuites judiciaires « politiquement motivées », selon les évêques catholiques.
Cette fois-ci, le président d’Ensemble pour la République espère coûte que coûte être de la course. Du moins, tant qu’il n’y aura pas un autre obstacle « politiquement motivé » sur son chemin.
Socrate Nsimba /digitalcongo.net








Application de CComment' target='_blank'>CComment