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POLITIQUE

L'actualité Politique de la semaine en RDC

Après cinq mois de négociations entre le gouvernement rd-congolais et la Mission de l'ONU en RDC (MONUSCO), des divergences de vues persistent sur le retrait des troupes de l'ONU et la reprise de collaboration militaire.

"Le dialogue lancé en mars 2015 entre le gouvernement et la MONSUCO avait pour objectif de mettre en route une stratégie de sortie consensuelle et de relancer une collaboration sincère sur la question de la sécurité, les élections, les droits de l'homme et la communication", rappelle récemment le chef de la mission onusienne, Martin Kobler.

Selon M. Kobler, les discussions sont en cours pour évaluer les résultats de ces négociations alors que quelques divergences de vues sur le retrait des troupes de la Mission persistent.

Kinshasa souhaite, en effet, une nouvelle réduction tandis que la Mission préfère adopter une approche plus structurée pour cette phase de retrait, qui soit conforme à la résolution 2211 du Conseil de sécurité.

Dans sa résolution 2211, adoptée en mars dernier, le Conseil de sécurité des Nations Unies souligne que le retrait de la MONUSCO doit s'opérer par étapes et de manière progressive, au fur et à mesure que seront atteints des objectifs arrêtés conjointement par les deux parties.

"Nous sommes d'accord sur le fait que la MONUSCO doit quitter progressivement le Congo", a affirmé M. Kobler le 14 juillet devant le Conseil de sécurité, en faisant remarquer que ce retrait avait déjà commencé.

Il a précisé que 1.420 des 2.000 Casques bleus devant être rapatriés ont déjà quitté le pays et ne reviendront pas en RDC.

"Le plus vite, le gouvernement et la MONUSCO joindront leurs forces, le plus vite les groupes armés seront éradiqués. Le plus vite les groupes armés seront éradiqués et l'autorité de l'État restaurée, le plus vite, les troupes de la MONUSCO seront réduites", a-t-il déclaré.

Le gouvernement rd-congolais reste campé sur sa position de départ quant à la traque des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).

Depuis mars dernier, la MONUSCO refuse de participer aux opérations contre les FDLR après que des généraux des FARDC, accusés par l'ONU de violations des droits de l'homme, furent nommés dans le commandement des opération, alos que Kinshasa a décidé de renoncer à tout soutien de la MONUSCO dans les opérations contre les rebelles rwandais des FDLR.

Le ministre rd-congolais de la Communication et des Médias, Lambert Mende, a qualifié l'attitude de la MONUSCO de "peu respectueuse" vis-à-vis des Forces armées de la RDC, affirmant que cette méthodologie vis-à-vis de es FARDC "ne peut accepter".

Jusqu'à ce jour, le gouvernement de la RDC n'a pu revoir sa position quant à la collaboration entre les FARDC et la MONUSCO dans la traque des FDLR.

"Je pense que de notre côté, nous allons envisager un retour à la normale, en ce qui concerne les FDLR", a déclaré Lambert Mende début juillet. D'après lui, le dialogue stratégique avec la MONUSCO sur la question de la traque des FDLR dans l'est de la RDC "a évolué".

Pourtant, la MONUSCO a un point de vue tout à fait contraire. Les opérations menées conjointement contre les FDLR dans le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et au Katanga sont dans l'impasse depuis cinq mois, a fait remarquer M. Kobler.

Il a déploré que la population soit toujours à la merci de groupes armés dans de nombreuses parties de l'est du pays, déclarant que la MONUSCO réfléchissait aux moyens de reprendre une collaboration avec le gouvernement dans le cadre des engagements en matière de droits de l'homme.

M. Kobler a prévenu que malgré certains succès des FARDC pour déloger les FDLR de leurs bastions, elle ne parvient pas à consolider sa position dans les zones libérées où la population continue de subir des violences.

Dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo, qui sont le théâtre d'opérations anti-FDLR, l'insécurité est de nouveau en hausse, a-t-il indiqué, en déplorant que le personnel des Nations Unies et le personnel humanitaire soient aussi la cible de violences.

"Tout laisse indiquer qu'un fossé profond se creuse entre l'ONU et le gouvernement congolais. Les résultats d'un partenariat entre la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) et les forces gouvernementales sont loin de renforcer l'engagement et la volonté des deux parties de combattre la menace que posent les groupes armés", fait remarquer un diplomate occidental à Kinshasa.

 

Avec Xinhuanet

 

Le trafic d'êtres humains est devenu une source de préoccupation majeure et une menace sérieuse pour la République démocratique du Congo (RDC), indique un communiqué de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation du Congo (MONUSCO) et de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Avec une population estimée à plus de 70 millions d'habitants, et partageant ses frontières avec neuf pays voisins, la RDC est un pays de départ, sinon une destination et probablement un lieu de transit pour des hommes, des femmes et des enfants soumis aux travaux forcés et à l'esclavage sexuel, indique le communiqué publié à l'occasion de la Journée mondiale contre la traite des êtres humains, célébrée le 30 juillet.

Selon la MONUSCO et l'OIM, les groupes armés et des éléments armés incontrôlés dans l'est de la RDC sont de principaux auteurs des incidents liés à ce trafic rapportés dans toutes les provinces du pays.

"Un nombre significatif d'hommes et de garçons travaillant comme mineurs artisanaux non agrées seraient exploités dans des situations de servitude inacceptables par des hommes d'affaires et autres exploitants", ajoutent-elles.

La MONUSCO et l'OIM réaffirment la nécessité de lutter collectivement contre ce phénomène et appellent tous les acteurs publics à encourager des réponses efficaces et appropriées, appuyées par des recherches et la participation de toute la communauté afin de prévenir, sévir et punir ceux qui commettent ces actes.

"Nous devons demeurer vigilants et prendre toutes les mesures préventives pour lutter collectivement contre la menace sérieuse que représentent les trafiquants d'êtres humains pour la société congolaise", a déclaré Martin Kobler, chef de la MONUSCO.

- See more at: http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-lonu-et-loim-preoccupees-par-le-trafic-detres-humains#sthash.7SF3JOtw.dpuf

 

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