Selon les autorités, cinq personnes ont été tuées lors de manifestations qui incluent l'incendie et le pillage continus des installations de la MONUSCO dans la ville de Goma.
Le porte-parole du gouvernement de la RD Congo, Patrick Muyaya, a annoncé sur Twitter que cinq personnes sont mortes et une cinquantaine ont été blessées dans les troubles en cours.
La MONUSCO a condamné les attaques contre ses bâtiments à Goma en disant que la paix ne se verra pas "dans le chaos".
Des images terrifiantes publiées sur les réseaux sociaux montraient l'un des manifestants allongé et traîné au sol, tandis que d'autres criaient qu'il avait été abattu par la MONUSCO.
Il n'y a aucune preuve que la personne ait été abattue par la MONUSCO comme ils le prétendent.
Les journaux de la RD Congo rapportent que lundi six personnes ont été abattues par les forces de l'ONU qui voulaient les empêcher de piller et de saccager leurs immeubles.
"Nous n'avons rien à dire maintenant, nous sommes dans une mauvaise situation", a déclaré Khady Lo Ndeye lorsque la BBC a interrogé le porte-parole de la MONUSCO sur les décès.
Mardi, des habitants ont pris d'assaut l'une des installations de la MONUSCO à Goma et pillé son équipement, selon les journaux locaux.
Les manifestants disent vouloir que ces troupes de l'ONU quittent leur pays, mais elles se caractérisent par des actes de pillage.
L'annonce de la MONUSCO lundi soir indique qu'elle "condamne fermement", ce qu'elle a appelé "un groupe de pillards impliqués dans des manifestations" qui avait été interdit par le gouverneur de Goma.
Une autre vidéo publiée sur les réseaux sociaux montre un manifestant demandant à un policier de la MONUSCO quand il rentrera chez lui.
Ce dernier lui a répondu que c'était "bientôt", et l'autre lui a dit qu'ils s'ennuyaient parce qu'ils le leur disaient toujours.
Dans sa déclaration, la MONUSCO réitère qu'elle travaille avec le gouvernement pour combattre les groupes armés, rétablir le gouvernement et protéger les civils.
Les manifestants critiquent la MONUSCO depuis plus de 20 ans dans l'est de la RD Congo sans donner de résultats car cette zone continue d'être un conflit.
Khassim Diagne, le chef par intérim de la MONUSCO, a déclaré lundi dans un communiqué condamnant l'incident.
"Dans le chaos et la confusion ou le conflit, nous ne trouverons pas la paix et l'harmonie."
BBC
Application de CComment' target='_blank'>CComment