« Le chef du régime de Kinshasa se rend complice à travers des propos démobilisateurs et défaitistes qui frisent une fois de plus la trahison (...) Il accepte donc implicitement que les populations de l’Est soient violées, chicotées, massacrées et dépouillées de leurs terres », a déclaré Albert Mukulubundu.
Le parti de l’ancien Premier ministre de la RDC, Adolphe Muzito, s’est irrité par le fait que Félix Tshisekedi renonce à faire la guerre alors que son pays est agressé par le Rwanda. « […] Il est curieux de constater le choix opéré par le régime actuel pour trouver la paix sans faire la guerre pour se défendre contre nos agresseurs. Ne dit-on pas qu'une diplomatie sans une armée forte est une musique sans instrument ? », a ajouté Nouvel Elan dans sa déclaration.
Alors qu’il affirmait que la RDC avait deux options, la diplomatie et la guerre, et que si la diplomatie ne marchait pas, son pays n’avait pas de choix que d’utiliser l’autre option, Félix Tshisekedi s’est ravisé aux Comores à l’issue de son entretien avec le président comorien qui prend bientôt la tête de l’Union africaine. Le cinquième président congolais a estimé qu’il ne faut pas faire la guerre. Pourtant, son pays y est forcé et même occupé par des troupes rwandaises en appui aux terroristes du M23 dans deux territoires du Nord-Kivu, dans l’Est du pays.
Le parti Nouvel Elan qui s’oppose toujours au déploiement de la Force régionale de l'EAC en RDC pense qu’il est impossible de résoudre une crise en travaillant avec ceux qui l'ont créée. Une partie de l’opinion congolaise accuse aussi l’Ouganda de soutenir également les terroristes du M23.
Dido Nsapu / digital Congo
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