Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont mis en déroute la coalition armée M23 et forces de défense du Rwanda à karenga, sur le tronçon Sake-Kichanga dans le territoire de Masisi, au Nord-Kivu.

Face à la puissance de feu de l’armée régulière lors des violents affrontements qui se sont déroulés dans la nuit du vendredi à ce samedi 11 novembre, le tandem M23/RDF a abandonné des équipements militaires identifiés comme appartenant à l’armée Rwandaise. Des armes et tenues récupérées sur les corps des éléments du M23/RDF après les combats ont été présentées au lieutenant-général Fall Sikabwe, coordonnateur des opérations militaires au Nord-Kivu.

« Nous ne pouvons pas amener toutes les armes ramassées sur les corps de l’armée rwandaise, nous vous montrons seulement des preuves que le M23 n’existe pas, l’armée congolaise fait face à la force spéciale du Rwanda », a déclaré le porte-parole de l’armée au Nord-Kivu.

Il y’a quelques jours, les autorités congolaises ont présenté des images prises par les drones des FARDC et ceux de la Mission onusienne dans le groupement de Tongo en territoire de Rutshuru, datant du 17 octobre dernier montrant l’incursion des troupes de l’armée rwandaise venues en renfort aux terroristes du M23.

« Vous pouvez voir les colonnes des troupes de l’armée rwandaise entrant dans cette partie de la colline surplombant la Cité de Tongo, comme vous pouvez le voir sur la route de Kalengera. Nous avons reconnu les uniformes, les armes et les munitions qui ont été utilisées pour cette opération macabre. Ce soir, le rapport de nos différents services indique que plusieurs compatriotes, environ cinquante, ont été massacrés. Des maisons ont été incendiées, et les villages de Runzenze, Bishishe et Marangara ont été touchés, avec toutes les maisons détruites. Les Congolais ont une fois de plus été tués par ces troupes rwandaises. Vous pouvez voir les types d’armes qu’ils ont emmenées avec eux dans leur cohorte, semant ainsi la mort et la désolation », avait indiqué le porte-parole du gouvernement lors du briefing de presse du 23 octobre.

Depuis lors, Kinshasa a mis en alerte toutes les forces de sécurité, particulièrement dans le Nord-Kivu.

Carmel NDEO / Politico.cd