
Depuis l’offensive sur la ville d'Uvira par l’AFC/M23, appuyée par le Rwanda, selon plusieurs sources onusiennes et des ONG, les violences contre les civils se sont multipliées avec des exécutions signalées et des bombardements ayant touché des quartiers habités. Unicef, Médecins sans frontières (MSF) et Human Rights Watch (HRW) dénoncent des attaques contre des civils et d'autres abus.
Selon Human Rights Watch, ce jour-là dans le quartier de Kasenga, des combattants du M23 ont abattu deux hommes en tenue civile après les avoir accusés d’appartenir aux Wazalendo. Le même jour, un autre civil a été arrêté puis exécuté après avoir refusé de remettre son téléphone, d’après un proche et un témoin cités par l’organisation.
Les 11 et 12 décembre, des habitants affirment que des combattants du M23 ont poursuivi des exécutions de jeunes hommes et de personnes soupçonnées d’être liées aux Wazalendo, ajoute Human Right Watch. À Kavimvira, un proche venu récupérer un corps dit avoir vu des dizaines de cadavres. Cette information a été confirmée par une source des Nations unies.
L'Unicef évoque des centaines de morts
Human Rights Watch fait aussi état d’exactions commises par des combattants Wazalendo contre des membres de la communauté banyamulenge à Uvira, accusés de soutenir le M23. Par exemple, le 10 décembre, un officier de l’armée congolaise, le lieutenant Munyakuru Mushambaro, a été exécuté dans le quartier de Kabindula.
Pour sa part, l’Unicef évoque des centaines de morts, depuis le 2 décembre. Human Rights Watch appelle les États-Unis et l’Union européenne à adopter de nouvelles sanctions ciblées. L’ONG appelle les gouvernements de la région à faciliter l’accès à la nouvelle commission d’enquête des Nations unies sur l'est de la RDC.
rfi








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