
D’aucuns pensent que cette visite serait liée à la recherche d’un appui de la RDC à la candidature de Mme Mushikiwabo au Secrétariat général de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). A ce sujet, le soutien de la RDC, 1er pays francophone du monde en termes du nombre de locuteurs de la langue française, à la candidature rwandaise serait un atout pour la réussite de Marie-Louise Mushikiwabo.
La cheffe de la diplomatie rwandaise Louise Mushikiwabo fait figure de favorite pour prendre la direction de l’OIF lors du prochain sommet de cette organisation, en octobre, après avoir notamment reçu le soutien de l’Union africaine (UA) au début du mois. Comment l’OIF “va-t-elle pouvoir favoriser le pluralisme des médias et la liberté de la presse conformément à ses objectifs en matière de droits de l’homme, si elle est dirigée par l’une des principales dirigeantes d’un Etat qui piétine le droit à l’information et réprime les journalistes depuis 18 ans”, s’interroge dans ce communiqué Christophe Deloire, secrétaire général de RSF.
Pour M. Deloire, “c’est la capacité de l’OIF à défendre les médias et les journalistes libres comme acteurs incontournables du développement dans l’espace francophone qui est en jeu”.
“Censure, menaces, arrestations, violences, assassinats… Le régime dirigé d’une main de fer par (le président rwandais) Paul Kagame depuis 2000, et dont Louise Mushikiwabo est ministre depuis près de 10 ans, dispose de l’un des pires systèmes de répression à l’égard des médias et des journalistes. Son président occupe une place de choix dans la galerie des prédateurs de la presse constituée par RSF”, dénonce le communiqué.
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