Attendu ce lundi devant le Bureau de la chambre basse, Kabund a répondu par une correspondance. Il refuse "d'accompagner le Bureau de l'Assemblée nationale dans une forfaiture qui s'apparente à une messe noire déjà dite consistant à me museler et à violer de manière substantielle mes droits en tant qu'élu du peuple".

"Le Parquet général près la Cour de cassation n'a pas encore clôturé l'instruction judiciaire, qui a été déclenchée à la suite de l'autorisation d'instruction contre moi, accordée par le Bureau de l'Assemblée nationale. Ceci veut dire que le parquet n'est pas encore suffisamment éclairé sur les infractions qui ne sont pas cristallisées", soutient Kabund.

Et de fustiger "le refus par vous de me transmettre le réquisitoire du Procureur du 29 juillet 2022, qui m'aurait permis de préparer ma défense devant le Bureau de l'Assemblée nationale, ne relève pas de la pratique parlementaire".

Selon Kabund, ce refus viole les dispositions de l'article 102 du Règlement intérieur de l'Assemblée nationale.

"Comment être assisté d'un conseil ou de deux députés de mon choix dès lors que moi-même ne sais rien des griefs retenus contre moi?", a-t-il interrogé Mboso.

Socrate Nsimba /digitalcongo.net