Les processus de Nairobi et de Luanda sont privilégiés à la place d’une offensive militaire. «Priorité d'abord aux processus politique et diplomatique de Luanda et Nairobi. Suivra le désarmement et la démobilisation des groupes armés, pas uniquement le M23. Au cas de l'échec de ces schémas, nous ferons appel à la force», a déclaré le général major kenyan, Jeff Nyagah, commandant de la Force régionale de l’EAC.
Jeff Nyagah a aussi assuré qu’aucun rebelle ne prendra la ville de Goma. « Nous sommes là pour protéger et défendre l’aéroport international de Goma [...] en attendant, le processus de Nairobi se poursuit », a-t-il déclaré. Selon lui, la guerre dans plusieurs cas n'a jamais ramené la paix. « Il est toujours nécessaire de recourir à la diplomatie. Nous avons plus de 120 groupes armés…», a-t-il fait savoir.
L’option de la négociation avec le mouvement du 23 mars est rejetée par l’opposant Martin Fayulu qui estime que c’est du déjà vu. «Toute paix qui viendrait en dehors de l'implication de notre peuple et de nos forces armées, ne pourrait être qu'une paix de façade, comme ce fut le cas avec le CNDP et le M23. Le processus de Nairobi obéit au même modus operandi. C’est donc du déjà vu et nous n'en voulons pas», a indiqué Martin Fayulu dans un point de presse relatif à la guerre imposée, selon lui, au Congo par le Rwanda et l’Ouganda.
Dido Nsapu / digitalcongo.net
Application de CComment' target='_blank'>CComment