A la reprise ce lundi 29 novembre du dialogue de Nairobi pour la paix à l’Est de la RDC, le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi a fixé des conditions sans lesquelles, les terroristes du M23 ne pourront réintégrer ce processus.

Intervenant par visioconférence, le Président Tshisekedi a enjoint aux M23 de s’engager dans la stricte ligne édictée lors du mini-sommet de Luanda du 23 novembre dernier. Il s’agit notamment de la cessation des hostilités, les retraits de zones occupées et et l’intégration dans le programme de Désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et réinsertion (DDRC-S).

« Ces terroristes sous manipulation étrangère, et qui n’ont que pour choix de s’engager dans la stricte ligne édictée par le communiqué final du mini-Sommet de Luanda du 23 Novembre dernier qui préconise, je cite la cessation des hostilités, le retour sur leur position de novembre 2021 et l’intégration dans le programme DDRC-S. C’est donc à ces seules conditions qu’ils intégreront ces consultations dans le cadre du processus de Nairobi comme tous les autres groupes », a indiqué Félix Tshisekedi.

Il faut noter que, le M23 était le seul groupe armé à être exclu du processus après la reprise des combats. Kinshasa qui le considère désormais comme mouvement terroriste avait exigé et obtenu l’expulsion des représentants de ce mouvement qui occupe avec l’appuie du Rwanda, les cités de Bunagana, Rutshuru centre et Kiwanja dans le Nord-Kivu.

Le gouvernement qui pointe les terroristes du M23 d’être coupables des tueries, des déplacements forcés massifs des populations, des viols des femmes et autres violations graves des droits de l’Homme, sans compter le pillage de leurs biens avait auparavant exclu toutes possibilités de négocier avec ces derniers.

Carmel NDEO / politico.cd