
Le sénateur Jean-Pierre Bemba Gombo n’est pas encore au bout de ses peines à la Cour pénale internationale. Détenu jusque-là dans l’affaire crimes de guerre et crimes contre l’humanité suite aux exactions commises par ses troupes en République centrafricaine, le pénitentiaire de La Haye doit aussi comparaître dans une deuxième affaire, celle dite de subornation des témoins avec quatre de ses proches. Il s’agit d’Aimé Kilolo Musamba, Jean-Jacques Mangenda Kabongo, Fidèle Babala Wandu et Narcisse Arido. Ce procès s’ouvre le 29 septembre 2015 toujours à la CPI.
L’ouverture du procès dans l’affaire Le Procureur c. Jean-Pierre Bemba Gombo, Aimé Kilolo Musamba, Jean-Jacques Mangenda Kabongo, Fidèle Babala Wandu et Narcisse Arido, indique le communiqué de presse du bureau de la Cour pénale internationale à Kinshasa, est programmée pour le mardi 29 septembre 2015, à 9h30 (heure locale de La Haye) devant la Chambre de première instance VII de la Cour pénale internationale. Celle-ci est composée du juge président Bertram Schmitt, du juge Marc Perrin de Brichambaut et du juge Raul Pangalangan. Ce marathon ne fait donc que commencer et on ne sait quand il se terminera, la CPI ayant sa vitesse.
Pour rappel, Jean-Pierre Bemba Gombo, Aimé Kilolo Musamba, Jean-Jacques Mangenda Kabongo, Fidèle Babala Wandu et Narcisse Arido sont accusés d’atteintes à l’administration de la justice en rapport avec des témoignages dans le cadre de l’affaire Le Procureur c. Jean-Pierre Bemba Gombo.
Le procès débutera par la lecture des charges portées à l’encontre des cinq accusés. Les juges vérifieront que les accusés comprennent la nature des charges à leur encontre. Les accusés se verront demander s’ils plaident coupable ou non coupable. Il est prévu que l’Accusation fasse des déclarations liminaires avant de procéder à la présentation de ses éléments de preuve. Les déclarations liminaires de la Défense seront faites au début de la présentation des preuves de la défense.
Comme on s’en rend compte, le " Chairman " du Mouvement de libération du Congo fait actuellement face à deux affaires à la Cour pénale internationale et, dans les deux cas, Dieu seul sait à quel moment son marathon judiciaire pourra se terminer. Car, c’est depuis 2008 qu’il est logé dans une cellule à La Haye, après son arrestation à Bruxelles, en Belgique. Jusqu’à ce jour, il ne connaît pas encore son sort.
M. M.








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