
Le Premier ministre Matata Ponyo a palpé du doigt les dégâts provoqués par les inondations dans les installations de la Regideso au site de captage d’eau de N’Djili qui alimente plus de la moitié des habitants de la capitale.
Le gouvernement de la République s’est mobilisé suite aux inondations qui paralysent depuis quelques jours plus de la moitié de la capitale avec l’intervention du Premier Ministre Augustin Matata Ponyo qui a visité mardi le site de captage d’eau de la Regideso de N’Djili qui dessert près des ¾ de la population de la ville de Kinshasa qui compte plus de 10.000.000 d’habitants.
Cette Catastrophe n’a pas laissé indifférent les membres du gouvernement dont le premier ministre qui était accompagné des autres membres de son gouvernement dont le ministre des Ressources hydrauliques et Electricité, Me Matadi Nenga Gamanda et son vice-ministre, Mme Maguy Rwakabuba.
S’en est suivi la visite du gouverneur de la ville province de Kinshasa, M. André Kimbuta Yango, qui promet une prise en charge des Kinois victimes de ces événements.
Le premier citoyen de la ville de Kinshasa avait dans sa suite les bourgmestres des communes périphériques de la rivière N’Djili concernés par ce drame.
Il sied de noter que toutes les machines et équipements électromécaniques de la station de pompage de la Regideso ont été inondés par les eaux de la rivière N’Djili qui a débordé de son lit après avoir reçu une masse importante d’eau causée par les pluies torrentielles en provenance de la province du Kongo central d’où elle tire sa source.
Cette situation a eu comme conséquence la coupure de fourniture d’eau potable dans certaines communes de la capitale comme Matete, Lemba, Kalamu, N’Djili, N'Sele, Limete.
Car, selon le directeur provincial de la Regideso Kinshasa, Gervais Ntariba, ces matériels endommagés par les eaux de la rivière ne peuvent fonctionner qu’après avoir subi un entretien à l’atelier qui peut prendre tout au plus 72 heures.
« On a attendu que le niveau de l’eau puisse baisser pour les démonter. C’est après que l’on va les remonter pour que la situation redevienne normale. Mais dans l’hypothèse où les pluies vont continuer, des dispositions seront prises afin éviter les inondations en installant des ponts pour éviter que nos moteurs ne puissent pas être inondés pour ne pas avoir un arrêt. Parce que le grand problème c’est le groupe de moto pompes », a-t-il précisé.
A en croire l’Administrateur Directeur Général de la Regideso, Jacques Mukalayi qui était aussi sur place, les techniciens sont déployés et travaillent d’arrache- pied afin de remettre en marche le système de captage d’eau à N’Djili et décanter dans les heures qui suivent cette situation à la base d’une pénurie d’eau potable.
Afin d’expliquer ce débordement, Jacques Mukalayi renchérit : « la divagation des eaux de la rivière N’Djili est consécutive au rétrécissement de son lit ».
Une situation, a-t-il poursuivi, provoquée notamment par la volonté des riverains qui ont choisi, malheureusement, d’agrandir leurs parcelles et d’ouvrir des décharges le long de la rivière, rétrécissant son lit. Ce qui rend difficile la coulée des eaux de la rivière N’Djili ».
Pour rappel, ces pluies torrentielles se sont abattues dans la capitale il y a 15 ans et ont eu aussi un effet néfaste sur le fonctionnement du système de captage de la Regideso.
L’usine de N’Djili est la plus grande pourvoyeuse d’eau potable dans la ville de Kinshasa.
Elle alimente les trois quarts de la population kinoise et a une capacité de 330.000 mètres cubes par jour.
Avec Cathy Ibandula/MMC








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