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Said Djinnit
Parallèlement aux efforts de paix menés dans la région des Grands Lacs, il est nécessaire de «créer des conditions pour la promotion de l’investissement» privé, a affirmé lundi 6 juillet 2015 à Kinshasa, l’Envoyé spécial du Secrétaire général de l’Onu pour cette région, Saïd Djinnit. Ce dernier séjourne depuis dimanche dans la capitale congolaise, qui doit abriter en février 2016 les travaux de la conférence sur les investissements du secteur privé dans la région des Grands Lacs.
Intervenant sur Radio Okapi, Saïd Djinnit a affirmé avoir discuté lundi notamment avec le comité chargé d’organiser cette conférence, sur les modalités de collaboration entre les différentes parties prenantes:
«Nous sommes dans un processus de mis en œuvre avec la CIRGL, l’Union africaine, la SADC et d’autres instances régionale s et internationales. Nous sommes dans la préparation et aujourd’hui, j’ai eu le plaisir de rencontrer Monsieur le ministre [congolais] des Affaires étrangères ainsi que le comité national d’organisation de la conférence. Et nous avons établi les paramètres de notre collaboration pour la préparation de la conférence, qui aura lieu à Kinshasa les 24 et 25 février 2016.»
Selon Saïd Djinnit, sa visite de quatre jours s’inscrit dans le cadre des concertations avec les autorités congolaises en vue de préparer ce forum régional qui va aplanir les conditions pour la promotion des investissements.
«C’est un grand moment pour la RDC et pour la région. Et nous souhaitons qu’à partir de ce moment-là, le secteur privé porte un regard plus favorable sur la région et soit informé pleinement des opportunités d’investissement», a-t-il commenté.
Avec la Radio Okapi
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RDC
La Gécamines a augmenté sa production mensuelle du mois de mars 2015 de 30%, soit 1558 tonnes de cuivre, a déclaré lundi à Lubumbashi M. Jacques Kamenga, administrateur délégué de cette société d’Etat, à l’issue de son entretien avec le gouverneur du Katanga. A cette occasion, le gouverneur Moise Katumba Chapwe a félicité le comité de gestion de la Gécamines pour les efforts qu’il ne cesse de fournir pour relancer sa production.
L’administrateur général de la Gécamines en a profité pour présenter le projet de construction de l’usine de Shituru et annoncer la disponibilisation, par sa société, d’une somme de trois millions cinq cent mille dollars américains (3.500.000 $) destinés au paiement des décomptes finals pour un premier groupe de 200 agents sur 800 admis à la retraite.
L’entreprise compte produire 3.000 tonnes de cuivre par mois
En outre, la Gécamines compte produire trois mille tonnes de cathode de cuivre par mois afin de relancer les activités de la société, a déclaré mardi, toujours à Lubumbashi, l’administrateur délégué Jacques Kamenga au cours d’un point de presse organisé dans le cadre du lancement de l’opération de paiement effectif de deux cents agents admis à la retraite.
Au cours de ce contact, il a expliqué la situation générale de cette société sur les volets production, projets d’avenir, agents retraités et contrats avec les partenaires. Dans ce cadre, les projets de Likasi, de Kambove, de Kolwezi et de Lwena où la Gécamines va construire des usines métallurgiques et une centrale thermique lui permettant de produire 240.000 tonnes de cuivre dans les jours à venir, ont été présentés.
Jacques Kamenga a cité en plus l’usine de Shituru, à Likasi, de Kambove et de Diziwa, à Kolwezi, où la Gécamines a une réserve de 5.000.000 de tonnes de cuivre, précisant que ces objectifs seront atteints avec le concours financier des investisseurs Zambiens, Sud Africains et Allemands.
Toutefois, le grand projet de la centrale thermique de Lwena qui produira 500 Mgw de courant électrique, une capacité suffisante pour alimenter tout le Katanga, n’a pas été oublié. Auparavant, l’Administrateur Délégué avait rendu hommage au Chef de l’Etat Joseph Kabila pour les efforts qu’il ne cesse de fournir pour le redressement de cette société d’Etat.
ACP/Mat/May
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La crue d’eau du fleuve Congo renforcée par celle de ses affluents en aval est à la base de la montée en flèche des prix des denrées alimentaires dans la ville de Kisangani, a constaté l’ACP.
En ces jours, les produits agricoles en provenance des territoires d’Opala, Isangi et Basoko par pirogue où par baleinière font l’objet de hausse de prix. Plus de 60% d’huile de palme consommée au chef–lieu de la province de la Tshopo sont produits dans le territoire d’Isangi. Outre la hausse des prix constatée sur le marché de Kisangani, plus de 300 maisons de fortune sont submergées suite à ces inondations provoquées par les eaux du fleuve Congo à Isangi.
Les petits commerçants qui approvisionnent les habitants d’Isangi en produits manufacturés de première nécessité, selon des sources crédibles, déplorent aussi les cas répétés de tracasseries à chaque barrière érigée par les éléments des FARDC tout le long du fleuve.
ACP/ZNG/Wet
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Kisangani
RDC
Une délégation de la Banque Mondiale séjourne à Kisangani en vue de récolter des données sur les avancées positives dans l’amélioration du climat des affaires dans la Province Orientale.
Chef de cette délégation Laurent CORHAY a indiqué, au cours des échanges avec le gouverneur de province Jean bamanisa, que son institution entend venir en appui aux efforts du Gouvernement dont les résultats sont encourageants.
Satisfait de la visite, le vice-gouverneur de province, Pascal Mombi Opana, a rassuré ses hôtes que le gouvernement provincial ést plus qu’engagé dans l’attrait des investisseur, nationaux et étrangers au travers notamment le partenariat public-privé.
ACP/Kayu/Wet
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RDC
Le Premier ministre congolais Augustin Matata Ponyo veut amplifier les réformes en République démocratique du Congo pour consolider les progrès économiques des dernières années et déclare dans un entretien avec l'AFP qu'il souhaite s'appuyer sur le secteur privé pour réussir le pari de l'émergence.
"Nous devons davantage réformer, nous devons davantage améliorer le climat des affaires, nous devons davantage promouvoir la bonne gouvernance [...] pour que le progrès de la RDC puisse être consolidé", déclare M. Matata, en poste depuis bientôt trois ans.
"La feuille de route que nous avons c'est l'amplification des réformes", précise le chef du gouvernement. Il y a "beaucoup de réformes" en cours "et qui produisent des effets", ajoute-t-il, en citant notamment la bancarisation de la paye des fonctionnaires ou encore la mise en ½uvre de la TVA.
M. Matata mentionne aussi la "libéralisation du secteur de l'assurance", à l'étude au Parlement, et le "secteur de l'électricité, que nous sommes en train de libéraliser" après le vote d'une loi sur le sujet en 2014.
"Je crois au secteur privé et [...] si nous voulons que la RDC demeure sur le chemin de la croissance, nous devons absolument promouvoir le secteur privé", ajoute le Premier ministre.
Depuis son indépendance de la Belgique en 1960, la RDC a été pillée pendant plus de trente ans au profit du dictateur Mobutu Sese Seko et ravagée par deux guerres entre 1996 et 2003 qui ont laissé le pays exsangue.
Extrêmement riche en ressources naturelles, la RDC, dont l'Est continue d'être déstabilisé par des conflits armés, figure en avant-dernière position au classement de l'indice du développement humain (IDH) de l'ONU et reste, en dépit de progrès récents, dans le bas du classement de plusieurs enquêtes internationales sur la gouvernance, la corruption ou le climat des affaires. La grande pauvreté y est la règle pour la plus grande partie de la population.
M. Matata, dont l'objectif est de hisser le pays au rang de nation émergente à l'horizon 2030, insiste sur la nécessité de "voir le développement comme un processus et non pas une photographie" d'indicateurs économiques à un instant donné. "C'est un processus qui a fait des pays développés aujourd'hui ce qu'ils sont", dit-il
Sur les cinq dernières années, le pays a vu son PIB augmenter en moyenne de 7,7%, selon le Fonds monétaire international (FMI), et le gouvernement table sur une croissance "à deux chiffres" pour 2015.
M. Matata, qui fut ministre des finances de 2010 à 2012 avant de prendre la tête du gouvernement, insiste aussi sur les progrès en matière de lutte contre l'inflation, aujourd'hui inférieure à 1% selon les statistiques officielles, alors qu'elle dépassait 20% en 2010, et l'effort du gouvernement sur l'éducation. Avec la construction de 500 écoles en trois ans, "la RDC investit dans l'avenir" de pays de 70 millions d'habitants, dit-il.
- Dialoguer avec les miniers -
A l'issue d'une visite en RDC, le numéro deux du FMI, David Lipton, a déclaré début mars avoir été "impressionné" par les progrès du pays.
Il a invité Kinshasa à fournir de gros efforts pour "lutter contre la pauvreté" et "maintenir la stabilité économique" alors que la croissance est tirée essentiellement par le secteur minier, ce qui la rend vulnérable aux chocs extérieurs, comme la baisse actuelle des cours du cuivre, dont le pays est un des principaux producteurs, grâce à ses énormes gisements au Katanga (sud-est).
En février, le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) avait laissé entrevoir pour le pays un gain d'une dizaine de places au prochain classement IDH sur la base des derniers indices socio-économiques en sa possession.
Alors que le projet de réforme du code minier déposé au Parlement suscite une forte opposition du patronat, M. Matata indique que l'exécutif est prêt à revoir sa copie.
"Le gouvernement est très ouvert" assure-t-il, disant vouloir "qu'on puisse davantage examiner la question entre le secteur minier et le gouvernement".
La Fédération des entreprises du Congo (FEC, principal syndicat patronal) reproche au gouvernement de chercher avec le texte actuel "à augmenter les impôts sans tenir compte des effets d'entraînement", et prédit que cela va faire fuir les investisseurs.
M. Matata annonce aussi un effort de l'Etat pour aider les groupes miniers du Katanga qui se plaignent de voir la hausse de leur production entravée par le manque d'énergie disponible.
Il promet pour "les jours qui viennent" la mise en oeuvre d'une série de mesures approuvées en Conseil des ministres pour permettre de "résorber ne fût-ce que partiellement" le déficit énergétique dont se plaignent les groupes miniers
AFP
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