L’Agence congolaise de presse (ACP) rapporte que l’unité contre les ennemis de la paix a été recommandée à la population du territoire d’Aru à près de 300 km de Bunia (Ituri) dans le nord-est de la République démocratique du Congo par le candidat président  Tshisekedi, en campagne dans cette entité frontalière avec l’Ouganda.

« Je demande l’amour, la tolérance. Aimez-vous les uns les autres. Parce que l’ennemi préfère s’introduire parmi nous  lorsque les enfants du Congo sont divisés. Soyons ensemble ! Il ne faut pas écouter les politiciens qui ont de discours de discrimination », a déclaré le candidat N°20.

« Nous allons asphalter la route. Dans le Programme  développement local des 145 territoires, chaque territoire aura de l’eau et de l’électricité. Je vous invite à vous en approprier », a indiqué Félix Tshisekedi.

Concernant le PDL-145 T, il a encouragé la population du territoire d’Aru à demander des comptes à leurs gouvernants parce que, a-t-il fait savoir, des moyens conséquents seront débloqués pour « la réhabilitation de routes, la construction des écoles et centres de santé ainsi des infrastructures pour la production de l’eau et de l’électricité ».

« A Matadi, Sesanga attaque Fatshi sur ses promesses », rapporte Forum des as. Delly Sesanga, candidat président  n°4, a bouclé sa tournée dans le Kongo Central, jeudi 30 novembre, par Matadi. Dans la ville portuaire, le leader d’Envol a appelé la population venue en masse l’écouter à ne pas se laisser duper  par des promesses de campagne de l’autorité politique de référence de l’Union sacrée. Et par de là, de toute la « Fatshisphère ».

Caravane motorisée, banderoles et affiches aux couleurs d’Envol, chants et cris de joie… la commune de Mvuzi a offert un triomphe à Delly Sesanga  pour son meeting au terrain Jean Bako, situé à un jet de pierres de l’Association mutuelle des enseignants du Kongo Central (AMEKC).

Dans son adresse, l’élu de Luiza s’attaque aussitôt au bilan du président candidat et de l’Union Sacrée, «caractérisé, dit Sesanga,  par plusieurs promesses non réalisées».  Le leader d’Envol ne s’arrête pas là. «Où en sommes-nous avec la réhabilitation, le fonctionnement du port de l’ex-Onatra ? Ils ont juste posé la première pierre pour le port en eaux profondes, puis plus rien. Boma et Matadi sont orphelines», note-t-il,  avant de rassurer, «moi élu président, je vais me battre pour le fonctionnement de ces infrastructures et la création de plusieurs emplois… »

Sous le titre : « Katumbi séduit les déçus de Fatshi », AfricaNews, citant un étudiant de l’Université de Kalemie, écrit que les critiques formulées par Katumbi sur la mauvaise gestion de Félix Tshisekedi ainsi que ses idées pragmatiques pour le développement des infrastructures, le renforcement des capacités de l’armée et la réduction du train de vie des institutions au profit de la promotion des projets communautaires ont du succès partout où il passe.

Selon le confrère, la première étape de la campagne de Katumbi dans le grand Katanga aura été un franc succès, donnant des tournis à ses adversaires. Hommes des masses, le candidat n°3 à la présidentielle du 20 décembre entend transformer ces mobilisations en suffrage pour finalement inaugurer le « Congo nouveau » qu’il estime possible.

Le Phare rapporte que plusieurs candidats à la magistrature suprême, dans le but sans doute de s’attirer la sympathie de l’électorat, ont adopté comme thème de campagne le refus de faire des promesses. Et de fustiger, à ce sujet, le bilan de Félix Tshisekedi, truffé selon eux de promesses sans lendemain, après cinq ans de mandat.

Les observateurs avisées notent, curieusement que ceux qui diabolisent le candidat n°20, prétendant à sa propre succession, se sont tous inscrit à l’école des promesses. De Moïse Katumbi à Muzito, en passant par Matata, Fayulu, Mukwege, sesanga et autres, tous promettent le paradis aux Congolais dans les cinq années à venir.

Ilenda wa Ilenda / digitalcongo.net