La résolution du Conseil de sécurité de l’ONU sur le mandat de la Monusco fait la Une de bon nombre des journaux parus ce vendredi à Kinshasa.
Retrait de la Monusco, « Bientôt 2.000 hommes quittent la RD Congo », annonce en manchette L’AVENIR. En effet, rapporte ce quotidien, seulement 2.000 hommes de la Monusco vont quitter la Rd Congo. C’est le sens d’une Résolution qui a été votée jeudi 26 mars 2015 au Conseil de sécurité.
La RDC qui tablait sur une réduction de 5 ou 7.000 hommes estime, à travers François Muamba, que c’est une décision qui ressemble à un verre à moitié plein, à moitié vide. A l’en croire, la RDC n’a pas obtenu le résultat qu’elle escomptait, mais les membres du Conseil de sécurité ont pris acte de la nécessité des discussions structurées pour conduire à un entendement commun entre le Gouvernement de la RDC et la Monusco.
Le Conseil de sécurité précise cependant que son intention est de rendre cette réduction d’effectifs permanente pour réduire la menace que représentent encore les groupes armés résiduels en RDC, mais surtout les rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR).La réduction d’effectifs permanente ne se fera que dès que des progrès auront été faits dans la démocratisation et la stabilisation du pays, a décidé le Conseil de sécurité.
L’OBSERVATEUR rapporte qu’en procédant ainsi, la résolution du Conseil de sécurité entend rendre désormais la Monusco plus souple, mobile et efficace sur le terrain.
Le plafond des effectifs autorisés sera de 19.815 soldats et 1 400 policiers.
LA PROSPERITE note qu’au chapitre des réactions, après la reconduction du mandat de la Monusco pour une année, seule les opposants ont laissé éclater leur joie. En tête, Samy Badibanga, président du Groupe parlementaire UDPS et Alliés, qui rentre à peine des USA, a le sentiment du devoir accompli. Il a passé une bonne partie de ses vacances parlementaires dans les couloirs du Palais de verre à faire du lobbyng auprès des maîtres du monde.
LE POTENTIEL note que le Conseil de sécurité a presque cédé à la demande de Kinshasa en s’accordant, jeudi depuis son siège de New York, sur une réduction de 2 000 des effectifs des troupes déployées au sein de la Monusco.
Kinshasa s’attendait cependant à un retrait de 7 000 hommes sur les 18 000 déployés en RDC. Sans surprise, l’organe de décision des Nations unies a également prorogé d’une année le mandat de la Monusco. Mais, les tensions sont encore loin de s’apaiser dans les deux camps. Kinshasa n’a pas lâché la pression.
FORUM DES AS consacre son titre phare aux nominations intervenues au sein des entreprises publiques. Le mercredi 26 mars 2015, le Chef de l’Etat a ciblé cinq entreprises à savoir la Société commerciale des ports et des transports (SCPT), la Société congolaises des postes et télécommunications (SCPT), Congo Aiways, l’Office congolais de contrôle (OCC) et la Société congolaise industrielle de raffinage (SOCIR).
De l’analyse des personnalités nommées au sein des conseils d’administrations et à la tête de ces entreprises, il ressort que certaines figurent marquantes de la kabilie reviennent au devant de la scène via les entreprises publiques. C’est le cas de Kimbembe Mazunga nommé Directeur général de l’ex-Onatra.
LE PHARE s’intéresse à l’affaire Kamerhe-Moleka. Le quotidien de l’avenue Lukusa rapporte que la défense dénonce un Arrêt frauduleux de la CSJ. Pendant que les yeux sont rivés sur l’audience de ce lundi 30 mars 2015 à la Cour suprême de justice, dans l’affaire qui oppose le ministère public et Wivine Moleka contre Vital Kamerhe pour connaître l’arrêt avant dire droit de la haute cour sur les exceptions soulevées par la défense à l’audience du lundi 23 mars 2015, le collectif des avocats de Vital Kamerhe vient de débusquer un cadavre dans les placards.
Le collectif des avocats de Vital Kamerhe a dénoncé au cours d’un point de presse le fait que la Cour suprême de justice, faisant office de Cour constitutionnelle, a rendu frauduleusement, en violation flagrante des droits de la défense, un Arrêt dans la cause inscrite sous R Const 343/TSR dans laquelle leur client, Vital Kamerhe, était demandeur.
Théodore Ngangu/MMC
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